Free ne lâche pas l’affaire suite au piratage des données de 19 millions d’abonnés et a obtenu de la justice la condamnation de Telegram à lui communiquer les données d’identifications du hacker ayant cherché à vendre les fruits de son larcin.
Si un des hackers derrière le piratage de Free ayant eu lieu en octobre dernier assurait ne pas avoir eu l’intention de vendre les données récoltées auprès de l’opérateur, son comparse avait pour sa part cherché à en tirer profit en les mettant en vente sur une plateforme illégale. Mais avant la mise en vente, ce dernier a cherché à obtenir le paiement d’une rançon auprès de Free, à travers quatre messages, via une plateforme réputée pour sa protection des données des utilisateurs : Telegram.
Free a ainsi saisi la cour de Cassation pour obtenir les données de ce pirate informatique auprès de la plateforme, qui a longtemps affirmé refuser toute collaboration avec les autorités dans le cadre d’enquêtes avant de changer de position ces derniers mois. La justice a finalement rendu sa décision la semaine dernière, et a accordé à Free la condamnation de Telegram, qui doit ainsi lui communiquer les données d’identification du vendeur de la base de données.
Ainsi, la plateforme de messagerie est tenue de communiquer le numéro de téléphone de la personne ainsi que la ou les adresses IP recueillies lors de la création du compte Telegram ou de l’envoi des messages, ainsi que “toutes informations utiles à l’identification de la personne recherchée [] disponibles dans ce contexte légal, et qui pourraient se rapporter à tout autre nouveau compte ou fonctionnalité de messagerie Telegram qui seraient utilisés par le pirate“.
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