L’AF2M, regroupant de nombreux opérateurs dont les 4 principaux, propose plusieurs conseils pour détecter et empêcher les spams SMS.
Marre des SMS inutiles dérangeant vos vacances bien méritées ? Sur son site surmafacture.fr, l’AF2M, association d’opérateurs rejointe par Free en mars dernier, aide les consommateurs concernant toutes les problématiques autour de la facturation des services télécoms. Elle propose ainsi plusieurs informations concernant le spam par SMS.
SPAM ou pas SPAM, comment faire le tri ?
Pour reprendre une définition de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), le spam est l’envoi massif, et parfois répété, de messages électroniques non sollicités (email, SMS, MMS…), à des personnes avec lesquelles l’expéditeur n’a jamais eu de contact et dont il a “capté” le numéro d’appel de façon irrégulière. Le SPAM peut également être un message indésirable visant à tromper et soutirer de l’argent ou des informations personnelles à l’utilisateur. ”
La loi du 21 juin 2004, pour la confiance dans l’économie numérique, vise à protéger le consommateur et à réduire les risques de spam, en précisant les conditions de la prospection commerciale par voie électronique (SMS, MMS, emailing…)” rappelle l’AF2M. Ainsi, il faut rester vigilant quant au partage de votre numéro de téléphonie mobile, où que ce soit (serveur vocal, site web ou même questionnaire papier). Cependant, tous les sms reçus que vous n’aimeriez pas avoir dans votre boite de messagerie ne sont pas forcément du SPAM.
Les opérateurs offre ainsi une liste de ce qui n’est pas considéré comme du SPAM :
- Les SMS envoyés à l’occasion de l’usage d’un service de votre opérateur (les SMS vous informant de l’arrivée de votre nouvelle facture par exemple)
- Les SMS d’information technique.
- Les SMS d’information sur les nouvelles offres et services.
- Les SMS confirmant votre abonnement à un service multimédia.
- Les SMS envoyés par une société sur des offres ou des services analogues à ceux précédemment fournis, qui respectent la loi et les bonnes pratiques du marketing électronique. Ceux-ci peuvent être réalises si le recueil initial de vos coordonnées (numéro de téléphone mobile…)a été réalisée de manière transparente et que la société émettrice est clairement identifiée dans les messages envoyés. Il est également nécessaire que l’arrêt de l’envoi de sollicitations commerciales ultérieures soit possible si vous le demandez.
“Même si ces messages ne sont pas considérés comme du spam au sens de la loi, si vous souhaitez ne plus recevoir de messages de cet expéditeur, vous pouvez envoyer STOP au numéro expéditeur du message reçu ou présent dans le SMS reçu” précise l’AF2M, avant de passer en revue ce qui est réellement du SPAM.
- Les messages de prospection commerciale électronique envoyés sans que vous ayez donné votre accord, s’il s’agit d’une offre non analogue à celles dont vous bénéficiez déjà.
Par exemple : vous avez téléchargé une vidéo sur un site, et suite à votre démarche, on vous adresse un SMS vous invitant à cliquer sur un lien url pour participer à un jeu (ex : “Bravo ton numéro est la clé qui te fait gagner 3000€. Clique ici pour découvrir si tu as gagné” - Les messages reçus alors que votre numéro de téléphone mobile n’a pas été recueilli de manière transparente. Exemple type : Suite à l’achat d’un jeu en ligne utilisant votre numéro de téléphone mobile ainsi recueilli pour vous envoyer des SMS sans rapport avec votre achat, alors que vous n’avez pas donné votre accord (ex : “Tirage du 15/11 votre code jeu 273100 si votre code contient un double 00 vous avez gagné 5000€ cliquer ici pour récupérer votre gain”).
- Les messages reçus, alors qu’il n’est pas possible d’identifier la société émettrice dans le SMS réceptionné, généralement expédié par un numéro commençant par 06 ou 07.
- Les messages reçus, alors que vous n’avez pas la possibilité de demander l’arrêt de sollicitations commerciales ultérieures
Ces messages ont souvent pour but d’inciter l’utilisateur à cliquer sur un lien url, ou à composer un numéro spécial, payant évidemment, voir à envoyer un SMS vers un numéro surtaxé.
Que faire face au SPAM ?
Premier réflexe face à un SMS soupçonné d’être du SPAM : ne pas faire ce qui est indiqué sur le message. Il peut s’agir d’un smishing qui entraînerait une mauvaise surprise tant sur votre facture que pour vos coordonnées bancaires selon la nature de l’arnaque. L’AF2M conseille ensuite d’envoyer le mot STOP par SMS au numéro expéditeur du spam. Ce dernier devrait alors vous envoyer un SMS confirmant qu’il a bien pris en compte votre demande et est tenu légalement de supprimer vos coordonnées de ses fichiers.
Attention cependant, l’envoi de STOP ne fonctionne que pour les numéros courts expéditeurs à 5 chiffres commençant par un chiffre entre 3 et 8 inclus.
Vous pouvez également signaler ce type de message dès que vous le recevez. Il suffit d’utiliser le numéro court SMS 33700 (gratuit) pour transférer par SMS un spam dès que vous le recevez. Une fois le SMS transféré, il sera demandé de fournir le numéro de l’expéditeur du sms ou la mention remplaçant ce numéro.
“L’ensemble de ces signalements permet aux opérateurs non seulement de suivre et d’analyser le phénomène, mais aussi et surtout de mener des actions auprès des spammeurs” explique l’AF2M.
Commentaires
Bonjour , avant poster, veuillez vous assurer d'avoir pris connaissance des règles.
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