Lors d’un webcast ce 22 mars en marge de la présentation des résultats annuels très solides d’Iliad, son directeur général, Thomas Reynaud, a annoncé la volonté du groupe de tenter de s’emparer de l’un de ses concurrents directs si l’occasion se présente.
Passer de quatre à trois opérateurs en France, Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free en parlent volontiers mais personne n’est aujourd’hui vendeur. Après l’échec du mariage entre l’opérateur historique et celui de Martin Bouygues puis celui du rapprochement entre ce dernier et SFR, la consolidation a refait parler d’elle en début d’année loin de la table des négociations. Si elle n’est pas à l’ordre du jour, rien n’empêche aujourd’hui les telcos d’émettre un avis. C’est la stratégie employée par Iliad ce matin lors d’un webcast avec la presse. La position de la maison-mère de Free est très claire : “Si l’un de nos concurrents est à vendre, on se portera candidat”, a fait savoir son directeur général, Thomas Reynaud. A l’instar de Patrick Drahi, propriétaire de SFR, Iliad estime que la France a besoin d’un opérateur télécom puissant. Alors si une une consolidation venait à se produire dans l’Hexagone, “on serait l’opérateur naturel”, a-t-il précisé.
Il faut dire qu’Iliad a soif de rachat, après Play en Pologne, le groupe a reçu récemment le feu vert de Bruxelles autour du rachat du câblo-opérateur UPC Polska, de quoi renforcer sa position de 6e groupe de télécommunications en Europe. De l’autre côté des Alpes, après l’échec du rachat des activités italiennes de Vodafone, le groupe de Xavier Niel reste à l’affût, et se portera candidat en cas de consolidation. Et ses envies d’expansion ne s’arrête pas là. A la question de savoir si Iliad prévoit de s’implanter dans un autre pays, Thomas Reynaud répond : “on y réfléchit”.
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