Iliad/Free s’est ouvert à l’international en 2018, en Italie et en Irlande mais n’envisage pas de débarquer dans un autre pays. Son objectif est de tirer profit de plusieurs opportunités de croissance en France et de l’autre côté des Alpes.
De but en blanc, "on va rester en France et en Italie", a assuré Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad lors du Capital Markets Day du groupe la semaine dernière, mettant fin à toute hypothèse de lancement à l’étranger, comme en Belgique. A ses yeux, ces deux marchés ont un potentiel de croissance significatif : "C’est environ 68 milliards d’euros de chiffre d’affaires adressable et sur cette totalité on en adresse 30 milliards d’euros donc nous avons des opportunités de croissance qui sont importantes, on a le B2B, on est persuadé que l’on peut regagner une dynamique aussi positive sur le grand public".
Sur ce segment dans l’hexagone, Thomas Reynaud le répète, Free relancera la machine dès septembre prochain : "on l’a dit ce ne sera pas sur le premier semestre mais sur le second, on va se remettre à gagner des parts de marché en tout cas c’est notre volonté".
De l’autre côté des Alpes, Xavier Niel estime détenir avec Iliad Italia "un relais de croissance pour les 20 prochaines années". Sans omettre l’opérateur Eir, dans lequel Iliad dispose d’une participation avec une option pour en prendre le contrôle. Au final, « on a un spectre très équilibré, on a un marché mature en France qui va dégager beaucoup de cash, on a notre startup en Italie qui démarre avec un objectif à terme d’atteindre un chiffre d’affaires de 1,5 milliards et cette option irlandaise ». Et ce toujours avec la volonté d’une dette la plus faible possible.
Si le groupe de Xavier Niel a indiqué récemment "rester attentif aux opportunités d’acquisitions" favorisant sa croissance, il fait donc référence à de possibles rachats en France et en Italie afin de "poursuivre une politique de développement externe ciblée sur des domaines présentant une forte complémentarité avec les activités existantes ou permettant une meilleure utilisation du réseau et savoir-faire groupe".
Il ferait bien de s’intéresser au Canada qui facture jusqu'à 70$ pour des forfaits bloqué de 3 ou 4Go
Bonjour,
L'argent que rapporte le fixe en France, ne peut pas tout ...
Free doit urgemment se recentrer sur le fixe et le mobile dans l'hexagone.
on a un marché mature en France qui va dégager beaucoup de cash... Il semblerait qu'on ne s'oriente pas vers une diminution des prix alors ?
Tu as vu la taille du pays ?
C'est vrai qu'il reste encore du travail en France et ce n'est que le début en Italie, mais il ne faudrait pas pour autant rater des opportunités...
+1
y en a qui croit encore que parce qu'un pays a besoin d'être développé, il devrait être une cible prioritaire.
Mais les opérateurs ne sont pas toujours aidés par les états, et s'ils le sont le plus gros du cash, c'est eux-même qui le génèrent, endettement, acquisition, rationalisation des actifs...
Alors, parfois, il faut passer par de la croissance externe pour financer d'autres secteurs qui mettent plus de temps à se développer et à générer des bénéfices.
En France, à 5-10-15 euros le forfait, ça va pas loin pour financer les investissements.
Au Canada, en dessous de 70$, il y a de la marge à se faire, mais il faut aussi investir. Et les besoins peuvent être énormes.
Ahhh bon...alors s'ils l'annoncent...c'est qu'ils visent d'autres pays !!!
Ils nous prennent pour des lapins de six semaines je crois...
C'est surtout que l'Italie crame tout le cash de Free, donc pour ne pas s'endetter, il faut forcément rester sur ses marchés.
La Belgique serait surement un marché facile pour Free, car à moitié francophone.
Il faudrait une vrai volonté politique d'ouverture du marché Belge pour cela à travers une régulation permettant l'arrivée d'un entrant.
Ce que j'en déduis, c'est que ce sont les abonnés français qui vont payer les déficits en Italie...
C'est assez étonnant, compte tenu des discours d'il y a un plus ou moins un an. Je pense que ce "retournement" s'explique par la phase dans laquelle Free est actuellement : Perte d'abonnés depuis un an, et le fait que la Delta n'ai pas inversé la tendance (cf. news d'hier), fait que le CA et le cash dégagé par l'activité fixe en France n'est pas au top, ce qui a pour impact de réduire la capacité à acheter ailleurs puisque Free refuse l'endettement.
Apres, je sis sur que si une opportunité se présente, Free saura la prendre malgré les discours qui disent le contraire... Et puis XN dit espérer reprendre des abonnés d'ici le second semestre, ce qui mécaniquement améliorera la capacité de financement...
tu as déjà les prix les plus bas du marché, tu veux quoi ? qu'on te donne de l'argent pour aller chez un opérateur ?
Les abonnés de SFR paye la boutique pour Patrick, et les abonnés Bouygues paye le château de Martin, ceux d'orange engraisse l'etat reste juste à savoir ce qu'on veut financer.
Parce que pour toi un serveur Delta S sans TV à 50€ / mois avec une agrégation qui fonctionne mal et une limitation qui vient de tomber c'est le moins cher du marché ??
A 5 €/mois à vie, les abonnés de SFR et BT ne payent ni la boutique de Patrick, ni le château de Martin ;)
Nous, ce que l'on veut, c'est le mailleur rapport qualité/prix. S'il est ailleurs, on ira ailleurs.