Auteur : dimitri

Univers Freebox a testé le Samsung Galaxy A80 disponible chez Free Mobile, un smartphone grand format avec bloc photo rotatif

 

Univers Freebox a pu tester durant deux semaines le Samsung Galaxy A80, un smartphone grand format avec une solide configuration de milieu de gamme que l’on trouve à 659 euros chez Free Mobile. Voici nos impressions.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un exemplaire 8/128 Go (mémoire vive et mémoire de stockage) prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques techniques du Galaxy A80 :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 2,2 GHz avec le chipset Snapdragon 730
–    Mémoire vive : 8 Go
–    Écran : dalle AMOLED 6,7 pouces dans une définition Full HD+ (2 400 x 1 080 pixels)
–    Audio : son produit par le haut-parleur dans la tranche inférieure
–    Stockage : 128 Go (non extensible par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20/B28
–    Bloc photo rotatif : 48 Mégapixels (principal) + 8 Mégapixels (ultra grand-angle) + TOF (Time of Flight)
–    Sortie audio 3,5 millimètres : non
–    Connectique de charge : USB Type-C, dans la tranche inférieure
–    Connectivité Bluetooth : version 5.0
–    NFC : oui
–    Batterie : 3 700 mAh (non amovible) avec une charge filaire 25 Watts
–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface One UI
–    Protection : lecteur d’empreintes digitales sous l’écran

Un smartphone grand format

Avec son écran 6,7 pouces, le Galaxy A80 est assez imposant. Fort heureusement, l’absence de bordures a permis de contenir son gabarit et d’assurer une bonne préhension.

C’est également un beau smartphone. Gare toutefois aux traces de doigt, avec son dos qui les accroche particulièrement bien.

Un écran taillé pour le jeu, mais une partie son décevante

Le grand écran sans intrus du type bordure ou encoche est un vrai régal, tant pour le jeu que pour les vidéos. Sa luminosité assure une bonne visibilité en extérieur par temps ensoleillé. Notez d’ailleurs que l’on peut régler la chaleur d’affichage depuis les paramètres.

La partie sonore se révèle en revanche décevante. Pas de stéréo, le son n’étant produit que par un haut-parleur dans la tranche inférieure. Qui plus est, le rendu n’est pas puissant et manque de relief.

Toujours à propos d’audio, pas de mini-jack. Samsung fournit cependant des écouteurs USB-C de bonne facture avec son Galaxy A80. Les basses sont assez présentes et on distingue bien les différents instruments.

De photos globalement correctes

Parlons maintenant de la partie photo. Les clichés produits par le bloc photo rotatif ne sont pas extraordinaires, mais se révèlent propres dans l’ensemble.

Ci-dessous, un exemple de jour en mode normal, puis avec le grand-angle :

 

D’autres photos de jour, en extérieur :

 

Des photos en intérieur avec le mode nuit, dans une salle d’exposition avec les véhicules de Batman :

 

Une photo de San Francisco prise le soir, à travers une vitre et avec le mode nuit :

Un selfie en extérieur et un autre en intérieur :

 

Une 4G rapide et un support de la B28

Avec le Galaxy A80, nous n’avons eu aucun mal à franchir la barre des 100 Mbit/s en réception en extérieur. Nous avons même dépassé les 200 Mbit/s.

  

En intérieur, les débits étaient évidemment moindres. Ci-dessous, un test depuis une résidence, un autre depuis la rédaction d’Univers Freebox et un autre depuis une chambre d’hôtel (en roaming aux USA, d’ailleurs) :

  

Notez qu’il supporte la 4G 700 MHz (B28), chère à l’opérateur de Xavier Niel.

Sécurité des données : un lecteur d’empreintes frustrant à la longue

Le lecteur d’empreintes digitales du Galaxy A80 n’offre pas forcément l’expérience la plus intéressante. Le déverrouillage peut prendre quelques secondes, mais aussi échouer (plus qu’une fois de temps en temps). Gageons que des mises à jour viennent rectifier la chose.

Pas de reconnaissance faciale. Heureusement, cela dit, vu le temps de basculement des capteurs photo vers l’avant (déploiement de la partie coulissante et rotation du bloc photo). Cela n’est d’ailleurs pas très rassurant en cas de chute… Tout comme cette poussière qui s’installe dans les interstices.

Toujours à propos de la sécurité, nous avions les patchs du mois de juillet 2019 lors de nos tests. 

Des performances qui permettent de jouer, et sans surchauffe

Rien à redire du côté des performances. L’interface est très fluide. Les gros jeux comme PUBG Mobile ou Asphalt 9 tournent tranquillement, et sans grosse chauffe. Dans le pire des cas, le smartphone était tiède. Un bon point si vous êtes de ceux qui s’offrent de longues sessions de jeu.

Nous avons passé le Galaxy A80 dans Disk Speed, qui indique 197 Mo/s en écriture et 553 Mo/s en lecture pour la mémoire interne. De son côté, AnTutu positionne le smartphone entre les Huawei P20 et Huawei P20 Pro, des modèles haut de gamme de 2018.

 

Un smartphone qui tient facilement la journée et qui se recharge assez vite

En mode vacances en Californie avec du Twitter le matin, un peu de GPS et pas mal de photos en journée et enfin deux bonnes heures de jeu le soir, nous arrivions généralement à 20-30 % en fin de soirée. Une journée en amont des vacances, sans l’aspect tourisme et photos à tout-va, nous avait permis de commencer un matin à 8h18 avec 100 % et d’arriver le lendemain à 8h14 avec 40 %. Vous pourrez donc tenir la journée.

Avec le bloc 25 Watts fourni, la charge ne prend pas énormément de temps. On peut même envisager une charge express avant de prendre la route vers le boulot ou la maison. Ci-dessous, un exemple de suivi de charge :
– 20h15 : 6 %
– 20h22 : 18 %
– 20h33 : 36 %
– 20h46 : 58 %
– 21h03 : 77 %
– 21h12 : 85 %
– 21h30 : 95 %
– 21h52 : 100 %

Une interface One UI très complète

Comme nous vous le disions précédemment lors de nos tests des Galaxy S10e, Galaxy S10 et Galaxy S10+, l’interface One UI proposée par Samsung est plutôt jolie, en plus d’être claire et complète.

  

 

Il y a plusieurs options intéressantes, comme le mode nuit, les gestes pratiques (balayer l’écran avec le côté de la main pour faire une capture, retourner l’appareil pour couper le son d’un appel entrant, etc.) ou le mode d’emploi intégré.

Quant au mode enfants, accessible depuis les raccourcis rapides, il permet de prêter son smartphone avec un espace sécurisé, des fonctions limitées et des contenus adaptés.

  

Concernant les quelques applications pré-installées dans le cadre de partenariats, certaines peuvent être supprimées et d’autres non. On peut ainsi désinstaller Spotify et Office Mobile, mais pas Netflix ou Facebook.

 

 

VERDICT : le Galaxy A80 a de nombreux atouts comme son grand écran sans bordure ni encoche parfait pour le jeu et les vidéos, son bloc photo rotatif qui sert à l’avant comme à l’arrière, ses bonnes performances sans surchauffe, sa charge rapide et son interface très complète. On aime aussi les écouteurs de bonne facture fournis. Maintenant, la copie n’est pas parfaite non plus. Le lecteur d’empreintes est agaçant à la longue avec sa lenteur et ses ratés, tandis que le mécanisme un peu long du bloc photo fait craindre une chute qui pourrait être fatale.

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Univers Freebox a testé le smartphone Wiko View 3 disponible chez Free Mobile, il propose un grand écran, un triple capteur photo et une grosse batterie à petit prix

Le Wiko View 3 fait partie des smartphones à petit prix disponibles chez Free Mobile. Il s’affiche à moins de 200 euros dans la boutique de l’opérateur. Univers Free l’a testé pendant quelques jours pour voir l’expérience offerte au quotidien.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone acquis par nos propres moyens (ce qui permettra d’ailleurs de vous le faire gagner prochainement), voici un rappel des principales caractéristiques du Wiko View 3 qui s’affiche à 179 euros chez Free Mobile.

–  Processeur : octa-core 2,0 (chipset MediaTek Helio P22)
–   Mémoire vive : 3 Go
–   Écran : dalle IPS 6,26 pouces offrant une définition HD+ (1 580 x 720 pixels)
–   Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–   Stockage : 64 Go (extensible par MicroSD)
–   Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20/B28
–   Triple capteur photo dorsal : 12 Mégapixels (principal) + 13 Mégapixels (ultra grand-angle) + 2 Mégapixels (infos de profondeur)
–   Capteur photo frontal : 8 Mégapixels
–   Prise casque : oui (tranche supérieure)
–   Connectique de charge : Micro-USB (tranche inférieure)
–   Connectivité Bluetooth : version 4.2
–   Support NFC : non
–   Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le bloc 10 Watts fourni
–   Système d’exploitation : Android 9.0 Pie
–   Protection : lecteur d’empreintes au dos ou reconnaissance faciale avec le capteur frontal

Un smartphone agréable à regarder, mais quelques éléments dérangeants

Globalement, le Wiko View 3 est plutôt agréable à regarder et propose une bonne prise en main malgré le grand format. Maintenant, quelques petits détails peuvent fâcher comme le dos sensible aux traces et rayures (deux microrayures sont apparues au dos malgré le soin accordé à l’appareil), le bloc photo dorsal excentré qui rend le smartphone bancal pour qui veut l’utiliser posé sur une table ou le lecteur d’empreintes que le doigt a parfois du mal à trouver du fait de bordures extrêmement fines.

Un grand écran et un son correct

Parlons maintenant de l’écran dont la grande taille rend agréable la lecture de vidéos (mais pas l’usage de jeu, comme nous le verrons plus loin) et dont la luminosité permet l’usage en extérieur par temps ensoleillé.

Côté son, le haut-parleur dans la tranche inférieure ne casse pas des briques, mais fait le job, avec un son suffisamment puissant pour être entendu à l’extérieur et quelques débuts de basses.

Les mélomanes trouveront quant à eux le mini-jack, dans la tranche supérieure. À ce propos, les écouteurs fournis restent utilisables avec les musiques électroniques, mais sont à proscrire si vous aimez la musique rock. En effet, les basses sont bien présentes, mais les aigus se révèlent être parfois une torture pour les oreilles. On aura ainsi aucun scrupule à les remplacer.

Une partie photo correcte dans l’ensemble

Du côté de la photo, assurée par un triple capteur au dos et un simple capteur à l’avant (dans une encoche goutte d’eau), cela reste correct dans l’ensemble pour un smartphone à moins de 200 euros, à condition toutefois d’avoir de bonnes conditions de luminosité. Le Wiko View 3 a en effet du mal à s’en sortir le soir et le mode nuit suggéré par l’interface ou accessible depuis les paramètres (icône en forme de croissant de lune) n’y change pas grand-chose. Les améliorations sont vraiment subtiles.

Une photo de jour, en mode normal, puis en version zoomée :

Une photo de jour, en mode classique, puis avec le grand angle :

D’autres photos de jour :

Une photo de nuit, sans le mode nuit, puis avec (ça n’est pas joli d’origine et le changement n’est pas vraiment flagrant…) :

Un selfie en extérieur :

Une 4G moyenne et un support de la B28

En intérieur, nous avions aux alentours de 50 Mbit/s en réception dans une zone résidentielle assez dense et dans les 35 Mbit/s en réception depuis la salle de rédaction d’Univers Freebox.

  

En extérieur, nous parvenions à un peu mieux, mais nous n’avons jamais été bien plus loin que 100 Mbit/s. Au-delà des chiffres, le surf était fluide et les téléchargements s’effectuaient généralement de manière assez confortable.

 

Notez enfin le support de la 4G 700 (B28), chère à l’opérateur.

Un smartphone avec lequel on n’aura pas forcément envie de jouer

Abordons maintenant la partie performances. Nous le savions avant de l’avoir déballé : le Wiko View 3 n’est pas une bête de course. Un passage dans AnTuTu le confirme, avec un score presque deux fois inférieur à celui du Redmi Note 7. Disk Speed n’indique rien d’exceptionnel non plus, avec des pointes à 147 Mo/s en écriture et 187 Mo/s en lecture, pour la partie stockage.

 

Mais concrètement, peut-on jouer ? Un peu, et à condition de ne pas trop en demander. Par exemple, Asphalt 9 se lance. Sauf qu’on ressent la lenteur dès les menus et les chargements, avant de voir le jeu tourner de manière pas fluide du tout. Aucun plaisir à jouer dans ces conditions. PUBG Mobile se lance et tourne de manière assez fluide. Mais là non plus, le plaisir n’y est pas, en raison de graphismes dégradés. Nous y avons joué, car nous aimions le jeu (et dans le cadre du test, évidemment). Certainement pas pour les beaux graphismes à l’écran. La chauffe constatée, forte mais pas au point de vouloir poser le smartphone, appuie l’idée que le smartphone est poussé dans ses retranchements. Vous êtes prévenus.

Une autonomie confortable, mais une charge une peu longue

Quid de l’autonomie avec une batterie 4 000 mAh ? Eh bien, ça n’est pas si mal. Partis de 100 % à 8h22, nous étions à 86 % à 22h06, avec 10 minutes d’Aphalt 9, 15 minutes de partage de connexion et le gros téléchargement de PUBG Mobile, ainsi que du surf et du Twitter durant la journée. À 22h14, nous sommes passés à 85 % avec de la lecture vidéo sur YouTube avec le son à bon volume. Oui, à peine 1 % pour 8 minutes. À 23h44, nous étions à 58 % après avoir joué à PUBG Mobile. Le lendemain à 9h54, la batterie affichait 47 % de charge. Autant dire qu’on peut espérer tenir tranquillement les 2 jours, et plus dans le cadre d’un usage pauvre en multimédia.

Avec le chargeur 10 Watts fourni, la charge n’est pas forcément la plus rapide. Ci-dessous, un suivi de charge de seulement la moitié de la batterie :

– 9h54 : 47 %
– 10h32 : 76 %
– 10h53 : 88 %
– 11h23 : 100 %

Android Pie et quelques fonctions intéressantes

Comme nous l’avions noté avec le petit frère le View 3 Lite, la ROM que propose Wiko repose sur la dernière version du système d’exploitation de Google, à savoir Android Pie. Un bon point, quand on sait que certains se permettent encore de proposer Android 8.1 Oreo.

 

 

On note quelques fonctions et réglages intéressants regroupés dans une rubrique "Fonctionnalités Wiko", d’ailleurs mise en valeur dans les paramètres. Parmi elles, il y a :

– le Simple Mode donnant accès à une interface simplifiée avec de grosses icônes

– la possibilité de cacher plus ou moins l’encoche pour les réfractaires à cet intrus dans l’affichage (trois choix)

– la capture d’écran à trois doigts

– le mode à une main

 

Notez que les logiciels préinstallés (Pages Jaunes, Amazon, etc.) peuvent être désinstallés, après un appui prolongé dessus.

 

Côté sécurité, on aura le choix entre le lecteur d’empreintes digitales ou la reconnaissance faciale. La première solution est un poil plus rapide à condition, comme nous l’indiquions plus haut, que le doigt trouve facilement l’emplacement au dos. Voilà pourquoi nous avons finalement préféré la reconnaissance faciale qui marche quasiment à tous les coups.Toujours pour la partie sécurité, nous avions les patchs d’avril 2019 durant nos tests. Pas moyen d’avoir plus récent, malgré plusieurs tentatives.

VERDICT : le smartphone Wiko View 3 a quelques aspects intéressants comme sa bonne prise en main, son grand écran lisible en plein soleil, sa partie photo convenable, sa grosse batterie et sa partie logicielle à jour (hormis pour les patchs de sécurité). Maintenant, on trouve facilement mieux. Dans la même gamme de prix, le Redmi Note 7 offre par exemple un écran Full HD+, de meilleures performances en jeu et l’USB-C.

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Interview Univers Freebox : RNC Mobile parle de l’évolution de son application Android et du réseau mobile de Free

Univers Freebox a pu échanger avec l’équipe de RNC Mobile. L’occasion d’en savoir plus sur l’évolution du réseau de Free Mobile, les smartphones 4G 700 MHz, le développement de l’application RNC Mobile disponible sur Android et le futur du projet.

(Univers Freebox) : RNC Mobile permet aux abonnés Free Mobile d’en savoir plus sur les antennes utilisées et de tester leurs débits mobiles, mais également de "chasser" les antennes pour alimenter une carte de couverture de l’opérateur. Quelles sont les prochaines nouveautés et améliorations à venir, outre le service de chat dont nous avons eu vent dernièrement ?

– Cédric : En effet, nous sommes actuellement en phase de bêta test pour la nouvelle fonction de messagerie dans l’application. La version finale ne devrait pas tarder à sortir. Niveau nouveautés, je pense intégrer une API MLS, afin d’alimenter la base de données de la fondation Mozilla. Ce système de collecte d’informations radio est très pratique. Il permet de lever des doutes sur certaines identifications. En modération, par exemple. Je souhaite aussi implémenter une “intelligence artificielle” pour aider lors des repérages des antennes. Le mode chasse en est déjà un aperçu. Côté site Web, j’ai quelques idées en tête comme une météo des débits ou bien encore une nouvelle couche “couverture radio” pour la carte. Et dans un avenir plus lointain, il faudra intégrer le réseau NR, New Radio 5G. Je suis sur le coup aussi.

(UF) : Vous semblez rencontrer des difficultés pour l’identification des antennes 3G. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

– VacheGTI : En réalité, ce n’est pas vraiment une difficulté, car nous avons fait une refonte de l’application, afin qu’elle facilite le travail d’identification sur le terrain. Le mode chasse assiste les chasseurs d’antennes dans la nouvelle logique imposée par Free Mobile. En effet, depuis avril 2018, l’opérateur a radicalement changé la façon d’émettre sur son réseau 3G. Sans trop entrer dans les détails, auparavant, nous avions un identificateur par site en 3G que l’on appelle RNC. Le nom de l’application vient de là, d’ailleurs. Il était donc assez simple d’identifier les cellules Cell ID des fréquences 900 et 2 100 MHz émises par les secteurs du site. Depuis ce changement, le même RNC est partagé entre plusieurs sites radio sous forme de plaques géographiques. Ceci implique une codification différente des CelI ID. Ils ne peuvent plus être génériques. Il faut donc tous les identifier à nouveau un par un. On ne peut plus les deviner par une logique ultra simple. Voilà la principale difficulté en fait, et elle concerne plus les chasseurs et les modérateurs qui doivent l’assimiler. Pour l’instant, je dois dire que tout le monde se débrouille plutôt bien.

(UF) :  D’après les informations dont vous disposez, quels sont les smartphones exemplaires en accroche réseau, bascule 3G/4G et agréation de fréquences ?

– VacheGTI : Notre base de données ne permet pas d’aller si loin dans l’analyse des différents modèles de smartphones. Nous pouvons cependant donner quelques informations intéressantes comme les débits maximum atteints sur le réseau Free Mobile ou ceux compatibles avec la bande 28, la fameuse 4G 700 MHz. Vous pouvez consulter ces informations sur notre site Web. Au sujet de l’agrégation, il est possible de savoir avec une simple déduction si un smartphone sait agréger 3 fréquences par exemple, en anglais 3-CA. En effet, s’il dépasse les débits théoriques maximum des deux plus grosses bandes 4G, soit 262,5 Mbit/s en modulation 64 QAM, on peut en déduire qu’il agrège bien une troisième bande supplémentaire. Attention cependant à ne pas tomber dans le piège. Ce n’est pas parce qu’un modèle de smartphone censé être 3-CA n’a pas encore dépassé les débits théoriques maximum 2-CA qu’il ne sait pas agréger ces 3 bandes. En effet, il faut que les sites radio testés disposent de ces 3 bandes, et ce n’est pas encore le cas partout en France. Il faut également des conditions radio optimales et surtout que le site sache délivrer assez de débit via une collecte fibrée ou un FH correctement dimensionné.

(UF) :  Quelles sont, au contraire, les marques qui semblent avoir plus de mal sur certains de ces aspects ?

– VacheGTI : Comme déjà évoqué, nous n’avons pas assez d’informations pour dégager un quelconque avis. Nous remarquons cependant l’absence de certaines marques dans le tableau de tels compatibles 700 MHz. Notez bien que ce ne sont que des constatations et qu’il y a possiblement de bonnes raisons pour que certaines marques ou modèles n’y soient pas, car pas encore testés sur l’application ou pas de site 700 MHz sur la zone du testeur. Nous observons aussi que certains smartphones compatibles 700 MHz ne dépassent pas les débits théoriques maximum 2-CA alors qu’ils sont signalés par le fabricant comme 3-CA. In fine, voyez nos tableaux plutôt comme des indicateurs permettant de valider les capacités des smartphones y figurant : compatibilité 700 MHz, agrégation de fréquences par déduction des débits maximum atteints.

(UF) :  Depuis le 1er juillet 2019, Free a le feu vert pour proposer la 4G sur la bande des 700 MHz sur l’ensemble du territoire. Constatez-vous déjà une différence au niveau des débits mesurés ou de la couverture ?

– fr33mobile : La libération de l’ensemble du territoire au 1er juillet 2019 est trop récente pour en mesurer l’impact en termes d’accroissement de la couverture. En revanche, de nombreux chasseurs ont pu constater un gain de performances de près de 50 Mbit/s à l’arrivée du 700 MHz sur les antennes qu’ils testent régulièrement. Les courbes des speedtests dans la durée disponibles sur le site Web pour chaque site confirment en général cette impression. Concernant la couverture, nous disposons de statistiques remontées par les utilisateurs de l’application. On y voit effectivement une évolution de l’utilisation du 700 MHz depuis l’ouverture des dernières zones. On sait que cette fréquence basse porte loin, passe bien en indoor et donc couvre mieux la population.  

(UF) : Comment a évolué la proportion d’antennes 700 MHz actives depuis cette date ?

– fr33mobile : La courbe de progression des antennes équipées en 700 MHz est très proche d’une courbe exponentielle depuis le début de l’année, comme on peut le voir sur les statistiques de notre site Web. Cette tendance se poursuit, voire s’amplifie, depuis le début du mois de juillet, grâce notamment à un gros apport de 480 sites dont l’activation était prévue du 1er au 8 juillet d’après les dernières données open data de l’ANFR. Ce rythme devrait logiquement se ralentir d’ici 3 à 4 mois, une fois le stock d’antennes récentes et pré-câblées en 700 MHz épuisé.

(UF) :  L’arrivée de la 5G est prévue courant 2020 en France. Comment RNC Mobile se prépare à cela ?

– Cédric : Nous allons intégrer la 5G, NR en langage technique, comme LTE pour la 4G. C’est déjà dans le code de RNC Mobile, mais pas activé et jamais testé. Comme d’habitude, il y a aura une phase de test de quelques semaines avant de lancer la mise à jour et commencer les identifications.

(UF) :  En comparant les débits mesurés par plusieurs applications de test, on peut constater des différences. Nous avons eu l’explication de nPerf, qui privilégie les serveurs ayant la meilleure interconnexion avec l’opérateur et étant le plus proche de l’abonné, afin de limiter les goulots d’étranglement. Quels sont vos propres choix ?

– VacheGTI : Je dois dire que le moteur de speedtest est un caprice de ma part. J’ai demandé ça à Cédric au début du projet et il m’a dit “ok on fait”. J’étais vraiment content. Nous sommes un petit groupe de passionnés et nous avons donc émis chacun un avis sur ce que nous voudrions que ce moteur de test de débits fasse. Nous sommes tous tombés d’accord sur le fait qu’il doive tester les débits d’un seul site à la fois. En effet, il n’est pas possible de valider un test si vous avez changé de site radio durant le processus. Notre base de données se distingue d’autres applications par cette particularité, ainsi qu’une autre. Nous testons plusieurs hébergeurs différents à la fois et aléatoirement sur chaque test de débits comme OVH, Scaleway/Online, Bouygues, etc., là où d’autres ne testent qu’un seul et même à la fois. Nous laissons à l’utilisateur la possibilité d’ajouter de 2 à 10 serveurs différents simultanés et il peut augmenter le temps du test avec un maximum de 30 secondes par palier de 5 secondes.

(UF) :  RNC Mobile, c’est une équipe de bénévoles travaillant sur leur temps libre. Avez-vous des projets à long terme, comme vous y consacrer totalement et en vivre?

– Cédric : Nous avons dans l’idée d’ouvrir une association, afin de simplifier certaines démarches administratives liées à l’application, mais ce n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. Ce projet n’a cependant pas vocation à finir en projet commercial. Il restera dans le cadre communautaire et pour l’instant exclusivement pour le réseau Free Mobile. J’en profite d’ailleurs pour remercier nos mécènes sans qui nous n’aurions pas pu en arriver là, car l’hébergement d’un serveur peut revenir très cher et nous souhaitons que l’application reste gratuite. Merci à Scaleway/Online et FirstHeberg. Un grand merci aussi à toute la communauté qui s’est rassemblée autour de RNC Mobile, ceux qui alimentent régulièrement la base de données, des passionnés comme nous.

Note sur les personnes ayant répondu à nos questions 
– Cédric : Développeur de l’application et du site Web RNCmobile (https://twitter.com/cedricf_25)
– VacheGTI : Alpha testeur, en charge de la partie test de débits (https://twitter.com/vachegti)
– fr33mobile : Alpha testeur, en charge de la partie statistiques du site Web (https://twitter.com/fr33mobile)

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Test Space War sur Freebox mini 4K : un shooter gratuit et plutôt sympa

Cette semaine, Univers Freebox teste pour vous le jeu Space War, disponible gratuitement sur le Play Store de la Freebox mini 4K ou via ce lien

Disponible sur le Play Store de la Freebox mini 4K, Space War est un shooter avec un défilement à la verticale où vous évoluez dans l’espace et devez détruire des vagues d’ennemis. Votre but ? Rester en vie le plus longtemps possible et avoir le plus gros score possible. 

Commençons par la prise en main, qui repose uniquement sur le déplacement de l’appareil, le tir étant en effet automatique.

Avec la télécommande de la Freebox, il suffit d’utiliser les flèches autour du bouton OK. Avec une manette telle que celle de Free, vous aurez le choix entre la croix multidirectionnelle et le stick. Rien de bien compliqué, en somme.

Parlons ensuite de la difficulté, progressive et plutôt bien dosée. Au début, vous devez dégommer des astéroïdes se déplaçant de manière linéaire, du haut vers le bas, tout en évitant quelques mines ici et là. Par la suite, les ennemis sont plus vifs et se déplacent dans tous les sens, ce qui vous complique évidemment la tâche, surtout lorsque l’écran se retrouve rempli.

Fort heureusement, des objets à récupérer sur le chemin vous permettront de récupérer de la vie, de profiter d’un bouclier temporaire et d’augmenter votre puissance de frappe. Citons celui qui donne accès au tir rapide, celui qui permet d’avoir un double tir et celui qui permet les tirs latéraux. Sans oublier la bombe qui détruit tous les ennemis à l’écran. Des améliorations qui, vous le verrez, ne seront pas de trop à un stade avancé du jeu.

Concernant les graphismes et la bande-son, rien d’exceptionnel. Cela reste en revanche très propre pour du jeu rétro. On est loin du style rétro à faire saigner les yeux ou les oreilles.

VERDICT : Space War fait partie des jeux faciles à prendre en main et offrant un peu de challenge sans être rapidement frustrant. On a du coup plaisir à faire une petite partie de temps en temps. Dommage maintenant qu’il ne soit pas un peu plus nerveux. Notre vaisseau donne un peu l’impression de se traîner par moment. Un peu embêtant pour un jeu qui demande justement d’être réactif.

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Free annonce l’ouverture d’une nouvelle boutique en Alsace

 

Un nouveau Free Center s’apprête à ouvrir ses portes, en Alsace.

Dans un tweet, Free annonce l’ouverture de sa 63e boutique, prévue pour demain. Ayant précédemment fait l’objet d’une devinette sur le compte Twitter de l’opérateur, celle-ci se situera en Alsace, et plus précisément dans la galerie commerciale Shopp’in d’Houssen, au nord de Colmar.

 

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Univers Freebox a testé le Samsung Galaxy S10e disponible chez Free Mobile, le smartphone le plus compact de la famille S10

Après avoir testé les smartphones Galaxy S10+ et Galaxy S10, Univers Freebox vous propose le test du Samsung Galaxy S10e. C’est le plus compact de la famille S10. Il s’affiche à 759 euros (et même 659 euros au moment où sont écrites ces lignes), dans la boutique de Free Mobile pour une configuration avec 6 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. Voici nos impressions à son sujet après une semaine en sa compagnie.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un exemplaire 6/128 Go prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques techniques du Galaxy S10e :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 2,7 GHz avec le chipset Exynos 9820
–    Mémoire vive : 6 Go
–    Écran : dalle AMOLED 5,8 pouces dans une définition Full HD+ (2 280 x 1 080 pixels)
–    Audio : son stéréo, produit par le haut-parleur d’écoute et celui d’appel
–    Stockage : 128 Go (extensible par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B12/B13/ B17/B18/B19/B20/B25/B26/B28/B32/B66
–    Double capteur photo dorsal : 12 Mégapixels (principal) + 16 Mégapixels (ultra grand-angle)
–    Capteur photo frontal : 10 Mégapixels dans un trou de l’écran
–    Sortie audio 3,5 millimètres : oui, dans la tranche inférieure
–    Connectique de charge : USB Type-C, dans la tranche inférieure
–    Connectivité Bluetooth : version 5.0
–   NFC : oui
–    Batterie : 3 100 mAh (non amovible) avec une charge filaire 15 Watts, une charge sans-fil 15 Watts et une charge sans-fil inversée 9 Watts
–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface One UI
–    Protection : lecteur d’empreintes digitales sur la tranche droite ou reconnaissance faciale avec le capteur frontal
–    Certification IP68 pour la résistance à l’eau

Un smartphone plutôt compact

Comme les Galaxy S10+ et Galaxy S10, le Galaxy S10e est un beau smartphone. Il faudra d’ailleurs composer avec les traces de doigts. Le dos de notre modèle de test les accrochait très bien.

 

Concernant la préhension, elle est tout simplement idéale. De par son gabarit, comparable à celui d’un iPhone 6, le Galaxy S10e tient parfaitement dans la main.

Un bel écran et du bon son (pour un smartphone)

Parlons maintenant de l’écran qui est tout simplement excellent, notamment pour le visionnage de vidéo ou pour les jeux. La luminosité par temps ensoleillé ne pose aucun problème. Et si la définition s’annonce moins élevée que sur les grands frères, on ne le ressent pas à l’usage. Notez enfin que vous pourrez ajuster la chaleur d’affichage depuis les paramètres.

Côté son, le Galaxy S10e fournit quelque chose d’assez bon pour du smartphone. On a plaisir à pousser le son en jeu. Les écouteurs AKG proposent de leur côté une qualité d’écoute très agréable, avec notamment la présence de bonnes basses. Ils se brancheront d’ailleurs en mini-jack, la connectique répondant en effet présente.

De belles photos

La qualité des photos produites par le double capteur dorsal est très bonne de jour comme de nuit, avec un mode nuit dédié qui vient embellir les clichés. Les amateurs de selfies seront également servis avec de beaux clichés à partager sur les réseaux sociaux.

Ci-dessous, un exemple de photo en mode normal, puis en version zoomée :

D’autres photos de jour :

Une photo de nuit dans sa version normale, puis avec le mode nuit qui redonne du vert aux feuilles, éclaircit certaines zones sombres et corrige les halos de lumière :

Une photo en intérieur, le soir :

Un selfie en extérieur :

Une 4G rapide et un support de la B28

Durant nos tests en extérieur, nous étions à plusieurs reprises à plus de 100 Mbit/s. Nous avons même pu approcher les 250 Mbit/s.

 

En intérieur, nous étions généralement autour des 50-60 Mbit/s en réception. Ci-dessous, un test en zone résidentielle plutôt dense et depuis la salle de rédaction d’Univers Freebox

 

Notez enfin que le Galaxy S10e supporte la 4G 700 MHz, chère à Free Mobile.

Lecteur d’empreintes ou reconnaissance faciale

Pour la sécurisation des données, on a le choix entre le lecteur d’empreintes sur la tranche, à portée de pouce ou d’index (selon la façon dont vous tenez le smartphone) ou la reconnaissance faciale avec le capteur photo avant. Globalement, les deux solutions sont très efficaces. Nous avons toutefois une préférence pour la seconde, avec le smartphone qui se déverrouille quasi-instantanément lors de la prise en main.

Des performances au top, mais toujours cette chauffe…

Le chipset Exynos 9820 peut en théorie fait tourner tous les jeux du Play Store (hors incompatibilité). Dans les faits, tout est rapide. Les jeux gourmands comme Asphalt 9 et PUBG Mobile se chargent tranquillement, sont beaux et tournent de manière fluide. Un régal si vous êtes joueur.

Pour les amateurs de benchmarks, nous avons passé le Galaxy S10e dans AnTuTu et Disk Speed. AnTuTu le place parmi les meilleurs, tandis que Disk Speed indique des pointes à 204 Mo/s en écriture pour la mémoire interne et 771 Mo/s en lecture. 

 

Abordons la question de la chauffe, que nous avions constatée avec les Galaxy S10 et Galaxy S10+. Nous pensions y échapper avec les températures moins importantes et en jouant le soir sous le ventilateur. Eh bien, non. Toujours cette chauffe qui commence au niveau de la tranche gauche, pour se poursuivre au niveau du dos. 

Une autonomie moyenne et de la recharge sans-fil

D’après ce que nous avons pu constater, l’autonomie est plutôt moyenne. Pas surprenant avec un smartphone performant et une batterie assez modeste. Si vous êtes de ceux qui jouent, vous allez voir votre autonomie fondre assez vite. Partis de 100 % à 19h24, nous étions à 80 % à 00h23 après avoir fait quelques tests de débits, un peu de Twitter et du jeu. Le lendemain à 13h31, nous étions à 24 %. Une autre fois, nous sommes partis de 100 % à 20h40 pour arriver à 32 % le lendemain à 15h43. Cette fois, du Twitter, un peu de surf, deux bonnes heures de jeu et de l’écoute musicale en Bluetooth. Bref, difficile d’envisager les deux jours sans passer par la case secteur dans le cadre d’un usage sans restriction.

L’avantage d’une batterie modeste, c’est que vous ne mettrez pas des heures à la recharger. D’ailleurs, voici un exemple de suivi de charge, avec le chargeur 15 Watts fourni :

– 17h00 : 22 %
– 17h14 : 45 %
– 17h31 : 69 %
– 17h49 : 89 %
– 18h17 : 100 %

En parlant de charge, le Galaxy S10e propose de la recharge sans-fil. Il a ainsi pu faire le plein en étant posé sur le player de la Freebox Delta. Mais la charge sans-fil fonctionne également dans l’autre sens. Grâce à la fonction Wireless Powershare, accessible depuis le panneau de raccourcis (glisser du haut vers le bas, depuis l’écran d’accueil), le Galaxy S10e peut ainsi recharger un autre appareil compatible avec la recharge sans-fil. Le smartphone d’un ami, par exemple.

Une interface One UI très complète

Comme nous vous le disions précédemment lors de nos tests du Galaxy S10+ et du Galaxy S10, l’interface One UI proposée par Samsung est plutôt jolie, en plus d’être claire et complète.

 

Il y a plusieurs options intéressantes, comme le mode nuit, le volet latéral pour un accès rapide aux applications favorites, les gestes pratiques (balayer l’écran avec le côté de la main pour faire une capture, retourner l’appareil pour couper le son d’un appel entrant, etc.) ou le mode d’emploi intégré. 

 

 

Quant au mode enfants, accessible depuis les raccourcis rapides, il permet de prêter son smartphone avec un espace sécurisé, des fonctions limitées et des contenus adaptés.

 

Concernant les logiciels préinstallés dans le cadre de partenariats, tous ne peuvent pas être supprimés. On peut en effet déinstaller Spotify, mais pas Facebook ni Office Mobile.

 

Enfin, durant nos tests, nous avions les patchs de sécurité de juin 2019, suite à l’installation d’une mise à jour de 674 Mo.

VERDICT : le Galaxy S10e conserve les points forts de la famille S10, qu’il propose dans un format plus compact : bel écran, son plus que convenable, bonnes performances en jeu, jolies photos, charge rapide (même s’il y a mieux chez les concurrents comme OnePlus ou Honor, par exemple), charge sans-fil normale ou inversée et interface One UI très complète. Les mélomanes apprécieront aussi de trouver le mini-jack et une paire d’écouteurs de très bonne facture. On retrouve malheureusement cette chauffe parfois désagréable. On peut également lui reprocher une autonomie assez moyenne.

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Interview Univers Freebox : Recommerce en dit plus sur son partenariat avec Free Mobile et les smartphones reconditionnés en France

Depuis quelques mois, Free Mobile propose des smartphones reconditionnés dans sa boutique en ligne en partenariat avec Recommerce. Après avoir testé l’achat d’un modèle et le service client, nous avons pu poser quelques questions à Patrick Richard, directeur commercial et marketing de Recommerce, qui en dit plus sur cette collaboration. Il nous rappelle également les avantages d’un smartphone reconditionné.

(Univers Freebox) Pouvez-vous nous présenter en quelques mots Recommerce ?

Recommerce permet aux opérateurs et distributeurs de proposer à leurs clients des services de rachat, reconditionnement et revente de smartphones depuis maintenant 10 ans.

Recommerce s’efforce de proposer un service additionnel soucieux du développement durable, en proposant la reprise des équipements usagés et en permettant aux distributeurs de rendre du pouvoir d’achat aux clients. De la même manière, proposer des produits reconditionnés permet de rendre la technologie plus abordable financièrement pour les consommateurs.

En tant que précurseur sur ce marché, Recommerce se différencie par la qualité de ses produits et par sa capacité d’accompagnement des distributeurs dans la mise en marché de ces différents services et produits. Nous attachons beaucoup d’importance à la qualité de nos processus et de nos produits. Notre qualité d’exécution est aujourd’hui reconnue par de très nombreux distributeurs et opérateurs au niveau européen.

(UF) Free Mobile propose des smartphones reconditionnés avec Recommerce depuis février 2019. Comment s’est décidé ce partenariat?

Recommerce est un acteur majeur en France depuis 10 ans et le lancement de Free Mobile a largement contribué au changement du marché qui favorise l’essor de ce marché du reconditionné. Free a sélectionné Recommerce pour une qualité de produit supérieure, afin de proposer cette alternative à ses abonnés.

(UF) Qu’y gagnez-vous?

Aujourd’hui, près de 2 Français sur 3 se disent prêts à acheter un smartphone reconditionné et cette appétence est encore plus prononcée chez les clients Free. Pouvoir distribuer certains de nos produits via notre partenaire Free est une véritable chance pour Recommerce, c’est certain. Mais c’est aussi un tremplin énorme pour développer la notoriété du reconditionné de manière générale. Tous les acteurs du reconditionné y gagnent finalement.

(UF) Depuis le début du partenariat avec Free Mobile, les iPhone 6 et iPhone 6S ont été disponibles en reconditionné chez Free Mobile. Aucun modèle haut de gamme récent. Aucun modèle non plus pour les utilisateurs Android. D’autres modèles doivent-ils arriver prochainement ?

Oui bien évidemment. Mais il s’agit d’être pragmatique. Le succès du reconditionné dépendra de notre capacité à parfaitement répondre aux attentes des clients Free. Nous avons donc choisi de nous concentrer d’abord sur quelques modèles avant d’élargir la gamme. 

(UF) De manière plus générale, pouvez-vous nous en dire plus sur le marché actuel du smartphone reconditionné en France ?

2,14 millions de smartphones d’occasion, en croissance de 7 % en 2018, pour un chiffre d’affaires de 425 millions d’euros : ce sont les chiffres délivrés par GFK. 2,14 millions de smartphones qui correspondent à 10 % du volume total de smartphones vendus chaque année en France. Le marché du mobile reconditionné est d’ailleurs passé en 2018 au-dessus du marché des “features phones”.

Selon l’étude menée par Kantar TNS et Recommerce, 30 % des 16-34 ans ont franchi le pas et un Français sur quatre (24 %) a déjà acheté un smartphone de seconde main. Et si le prix reste leur première motivation, favoriser le recyclage et réemploi de matériaux arrive en seconde position. Les motivations d’achat auprès d’un professionnel ciblent également le prix, mais surtout la garantie.

(UF) Quels sont les avantages d’un smartphone reconditionné pour le consommateur, au regard des prix attractifs pratiqués par certaines marques comme Xiaomi, Honor et Asus ?

C’est intéressant pour ceux qui cherchent du prix tout en se faisant plaisir avec les grandes marques tendances de smartphones, mais à prix abordable. Et d’autre part, l’impact écologique positif n’est pas un critère négligeable puisque ces nouveaux smartphones contribuent à limiter l’utilisation de matières premières, afin d’en construire un neuf.

La grande majorité des consommateurs déclarent d’ailleurs être fiers de posséder un produit reconditionné et contribuer à leur manière à une consommation plus durable.

(UF) Pouvez-vous nous parler des différents grades qui définissent l’état du smartphone ?

À l’heure actuelle, il existe différents grades cosmétiques. Quel que soit le grade considéré (que ce soit un produit premium ou un produit en état correct), nos smartphones reconditionnés sont 100 % fonctionnels et garantis 12 mois. Ce qui diffère en revanche, ce sont les caractéristiques cosmétiques du produit. Il peut soit être en état “Premium”, qui correspond à la plus haute qualité de reconditionnement (avec micro rayures possibles), soit avec des rayures plus prononcées (grade B) ou encore quelques impacts qui n’altèrent pas le bon fonctionnement du mobile (grade C).

À ce stade, nous commercialisons uniquement du grade “Premium” avec Free. Cela dit, le marché, par l’intermédiaire de nos partenaires distributeurs, doit tendre vers la vente de produits ayant un grade inférieur, afin de pouvoir répondre à une demande toujours croissante de la part des clients finaux.

(UF) Comment sont fixés les prix des smartphones reconditionnés sur Recommerce ? Existe-t-il une sorte d’argus comme pour l’automobile et sur lequel se basent également vos concurrents ?

La fixation des prix dépend de nombreux facteurs. L’offre et la demande évidemment, les impacts liés à la sortie de nouveaux flagship, les changements de stratégie de pricing des acteurs du neuf, la saisonnalité… Pour pallier tout cela, l’atout principal de Recommerce réside dans leur historique de 10 années d’expertise qui lui offre de nombreux points de repère en termes de fixation de prix (Yield management, Machine learning,..). Ceci leur permet ainsi d’être les référents en termes d’argus au rachat et à la revente.

(UF) Parlons enfin de la certification ISO 9001-2015 récemment obtenue par Recommerce. Qu’est-ce que cela apporte à l’échelle des clients ?

La certification ISO 9001 apporte entre autres aux clients la garantie que l’entreprise est engagée dans une dynamique d’amélioration continue pour produire un service de qualité qui répond à la demande des clients. Ce certificat est obtenu suite à des audits d’experts qui contrôlent que l’entreprise respecte les normes qualités. Cela permet de rassurer les clients et ces certifications sont des éléments de différenciation, comparé à des concurrents qui n’ont aucune politique qualité.

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Univers Freebox a testé l’Oppo AX7 disponible chez Free Mobile, un smartphone abordable avec un grand écran et une grosse batterie

Oppo a récemment fait son entrée au catalogue de smartphones de Free Mobile avec un modèle AX7 affiché à 199 euros. Que vaut-il à l’usage ? Univers Freebox l’a testé pour vous et vous livre ses impressions.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un exemplaire prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques techniques du Oppo AX7 :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 1,8 GHz avec le chipset Snapdragon 450
–    Mémoire vive : 4 Go
–    Écran : dalle IPS 6,2 pouces dans une définition HD+ (1 520 x 720 pixels)
–    Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–    Stockage : 64  Go (extensible par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B18/B19/B20/B26/B28
–    Double capteur photo dorsal : 13 Mégapixels (principal) + 2 Mégapixels (infos de profondeur)
–    Capteur photo frontal : 16 Mégapixels dans une encoche goutte d’eau
–    Sortie audio 3,5 millimètres : oui, dans la tranche inférieure
–    Connectique de charge : Micro-USB, dans la tranche inférieure
–    Connectivité Bluetooth : version 4.2
–    NFC : non
–    Batterie : 4 230 mAh (non amovible) rechargeable en 10 Watts avec le chargeur fourni
–    Système d’exploitation : Android 8.1 Oreo avec l’interface ColorOS
–    Protection : lecteur d’empreintes digitales au dos ou reconnaissance faciale avec le capteur frontal

Un smartphone qui ne manque pas de personnalité

Les entourages or rose autour du double capteur photo et du lecteur d’empreintes, le motif du dos changeant en fonction de l’angle et le ton Glaze Blue de la coque (nom donné par le constructeur) donnent un certain cachet à notre modèle de prêt et lui permettent de sortir un peu du lot.

Côté poids, l’Oppo AX7 nous apparaissait léger au regard du gabarit et de la bonne batterie à bord. Il fait en tout cas partie des smartphones agréables en main.

Un écran plutôt lumineux et un son sans plus

L’écran se défend concernant le rendu des couleurs et en termes de luminosité, avec une utilisation par temps ensoleillé qui reste envisageable. On en vient du coup à regretter sa faible définition, perceptible quand on a l’habitude des smartphones Full HD. Chose aussi remarquée pas plusieurs membres de la rédaction : l’encoche qui empiète (très légèrement, sur un pixel de hauteur) sur le haut des applications. Un détail qu’on a du mal à oublier une fois que notre regard s’est arrêté dessus.

Côté son, ce n’est ni horrible ni exceptionnel. Le haut-parleur dans la tranche inférieure fait son job. Point. Nous avons en revanche été surpris par les prestations des écouteurs d’origine, avec un son assez fourni en basses. D’ailleurs, puisqu’on parle d’écouteurs, le mini-jack est présent.

Une partie photo anecdotique

L’Oppo AX7 n’est pas un champion en photo. Que ce soit avec le double capteur au dos ou le simple capteur avant logé dans l’encoche goutte d’eau, les photos manquent en effet souvent de détails et se révèlent assez fades dans l’ensemble. Ce smartphone produit des clichés exploitables pour de l’appoint et de la publication sur les réseaux sociaux. Rien de plus. 

Ci-dessous, une photo en mode classique, puis en version zoomée (sans bouger entre les deux) :

D’autres photos en journée :

 

Des selfies avec ou sans filtre :

  

Deux photos de nuit :

Des solutions de sécurisation efficaces

Il n’y a rien à reprocher de ce côté-là. Les deux solutions proposées par l’Oppo AX7, à savoir le lecteur d’empreintes au dos ou la reconnaissance faciale, se montrent très efficaces. Presque aucun raté, et c’est quasi instantané. La seconde fonctionne même assez bien la nuit, à condition que la luminosité de l’écran soit à fond pour pouvoir éclairer correctement le visage.

Une bonne 4G et un support de la B28

Lors de nos tests, l’Oppo AX7 affichait des débits 4G plutôt confortables. En intérieur, nous avions sans problème les 50 Mbit/s en réception dans une zone résidentielle assez dense.

En extérieur, nous étions souvent entre 50 et 100 Mbit/s. Nous avons même approché les 200 Mbit/s là où le Galaxy S10+ testé précédemment avait affiché les 265 Mbit/s. 

 

Petite anecdote, d’ailleurs. Nous avions décidé de télécharger Asphalt 9 en marchant dans la rue, en étant 4G donc. Le temps de parcourir une rue en centre-ville, soit 5 minutes à peine, nous avions déjà téléchargé 1 Go, soit une bonne partie du jeu. 

Notez pour terminer que l’Oppo AX7 supporte la 4G 700 MHz (B28). Un bon point si vous êtes abonné chez Free Mobile.

Des performances qui permettent de jouer (un peu)

Avec du petit Snapdragon 450 à bord, nous ne nous attentions pas à des performances exceptionnelles. L’usage le confirme avec Asphalt 9 et PUBG Mobile qui peuvent tourner, mais avec une expérience dégradée en termes de graphismes. L’image était fluide, mais pas très détaillée. ll y a toutefois un avantage à ces performances modestes : le smartphone n’a jamais chauffé de manière désagréable. Au pire, il était tiède.

Pour les amateurs de benchmarks, nous avons passé l’Oppo AX7 dans AnTuTu. Il obtient un score deux fois inférieur à un Redmi Note 7 et un Huawei Mate 20 Lite. Disk Speed indique de son côté une mémoire de stockage offrant des pointes à 241 Mo/s en écriture et 271 Mo/s en lecture. Pas exceptionnel, mais correct.

  

Une autonomie confortable et une recharge un peu lente

Parlons maintenant de l’autonomie. Partis de 100 % à 18h02, nous étions à 53 % le lendemain à 14h01. Entre temps, de la manipulation, du surf Internet, de la consultation et des notifications Twitter, des téléchargements (mises à jour d’applications et téléchargements de jeux, dont PUBG Mobile), quelques photos, deux heures de jeu avec le son à fort volume et trois heures de lecture vidéo YouTube avec les écouteurs. Tenir les deux jours apparaît donc largement envisageable.

Avec une batterie 4 230 mAh et un chargeur 10 Watts, nous nous doutions que faire le plein prendrait pas mal de temps. Voici un exemple de suivi :

– 15h37 : 15 %

– 15h58 : 30 %

– 16h24 : 51 %

– 17h05 : 80 %

– 17h56 : 97 %

– 18h02 : 100 %

Une partie logicielle qui mériterait une mise à jour

L’interface ColorOS porte bien son nom, tant elle accroche la rétine. On aime ou pas les grosses icônes et l’avalanche de couleurs.

 

Il y a par contre des choses appréciables, comme :
– la possibilité de désinstaller le peu de logiciels préinstallés dans le cadre de partenariats (Facebook et Opera)
– la barre latérale disponible avec un glissement depuis la droite qui donne accès à des raccourcis (ceux préinstallés et de votre choix)
– la possibilité de lever l’écran pour allumer l’écran (et déverrouiller avec la reconnaissance faciale)
– la gestion des gestes (capture d’écran avec un glissement à  trois doigts sur l’écran ou déclenchement de la lampe-torche avec un V sur l’écran éteint)

 

 

Sans oublier l’espace de Jeu qui permet d’améliorer les performances en jeu, en donnant la priorité pour l’accès aux ressources, mais également en limitant les perturbations (mode ne pas déranger activé).

 

La partie logicielle mériterait en tout cas d’être mise à jour. En plus de reposer sur Android 8.1 Oreo, à l’heure d’Android 9.0 Pie et à l’approche d’Android Q, elle n’intègre que les patchs de mars 2019. On peut s’en contenter sur un smartphone à 100 euros et moins. Là, on parle d’un smartphone à 199 euros…

VERDICT : le smartphone Oppo AX7 a quelques aspects intéressants comme son design, son écran qui reste lisible avec un bon ensoleillement, ses performances permettant un petit peu de jeu, sa bonne 4G et sa grosse batterie. Il apparaît en revanche en retrait sur la photo. Mais surtout, il aurait été appréciable d’avoir une partie logicielle un peu plus à jour. À tarif équivalent, on lui préfère sans la moindre hésitation le Redmi Note 7 que nous avons testé précédemment. Il offre de meilleures performances en jeu et en photo, ainsi qu’une partie logicielle à jour.

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Univers Freebox a testé le Samsung Galaxy S10, un smartphone haut de gamme disponible chez Free Mobile

Après avoir testé son grand-frère le Galaxy S10+, Univers Freebox s’est penché pendant plusieurs jours sur le Galaxy S10 dont les configurations 8/128 et 8/512 Go s’affichent à respectivement 909 et 1 159 euros dans la boutique de Free Mobile. Voici nos impressions à son sujet, très positives dans l’ensemble.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un exemplaire 8/128 Go (mémoire vive et mémoire de stockage) prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques techniques du Galaxy S10 :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 2,7 GHz avec le chipset Exynos 9820
–    Mémoire vive : 8 Go
–    Écran : dalle AMOLED 6,1 pouces dans une définition WQHD+ (3 040 x 1 440 pixels)
–    Audio : son stéréo
–    Stockage : 128 ou 512 Go (extensible par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B12/B13/ B17/B18/B19/B20/B25/B26/B28/B32/B66
–    Triple capteur photo dorsal : 12 Mégapixels (principal) + 12 Mégapixels (zoom) + 16 Mégapixels (ultra grand-angle)
–    Capteur photo frontal : 10 Mégapixels dans un trou de l’écran
–    Sortie audio 3,5 millimètres : oui, dans la tranche inférieure
–    Connectique de charge : USB Type-C, dans la tranche inférieure
–    Connectivité Bluetooth : version 5.0
–    NFC : oui
–    Batterie : 3 400 mAh (non amovible) avec une charge filaire 15 Watts, une charge sans-fil 15 Watts et une charge sans-fil inversée 9 Watts
–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface One UI
–    Protection : lecteur d’empreintes digitales sous l’écran ou reconnaissance faciale avec le capteur frontal
–    Certification IP68 pour la résistance à l’eau

Un smartphone élégant

Le design du Galaxy S10+ est réussi. Il en va de même pour le Galaxy S10. La finition Vert Prisme de notre modèle n’a d’ailleurs pas manqué d’attirer à plusieurs reprises les regards.

Concernant la prise en main, déjà très agréable avec le Galaxy S10+, elle l’est encore plus avec le Galaxy S10 au gabarit moins imposant.

Un très bel écran et du bon son

Comme sur le Galaxy S10+, l’écran AMOLED est tout simplement magnifique en jeu ou en vidéo. Il se révèle également lisible même avec le soleil dans le dos. On peut toutefois préféré celui du Galaxy S10 sur un aspect, à savoir le poinçon moins important puisqu’il n’a accueille cette fois-ci qu’un capteur photo. Depuis les paramètres, vous pouvez, pour rappel, régler la chaleur et la définition.

 

Côté son, c’est une nouvelle fois une réussite. Produit par le haut-parleur d’appel et celui d’écoute pour un rendu stéréo, le son est puissant, clair et gâté de quelques petites basses. Ceux qui veulent utiliser des écouteurs seront servis, avec non seulement la présence du mini-jack, mais aussi celle d’écouteurs AKG de bonne qualité. En plus d’offrir de très bonnes basses, ils isolent relativement bien du bruit environnant.

La photo, c’est son dada

Le Galaxy S10 conserve le triple capteur du Galaxy S10+. On retrouve ainsi la même qualité  au niveau des clichés. Cela vaut de jour, mais aussi de nuit, avec un mode dédié qui peut corriger quelques défauts comme des halos de lumière ou redonner un peu de luminosité dans des zones sombres.

Il ne profite pas en revanche du second capteur à l’avant. Cela ne l’empêche pas de produire de très bons selfies avec ou sans flou d’arrière-plan.

Ci-dessous, une photo en mode classique, puis avec du grand-angle :

Une photo en mode classique, puis avec du zoom (sans changer de place) :

D’autres photos de jour :

Une photo prise en intérieur, le soir :

Un selfie en extérieur, puis un autre en intérieur avec du flou d’arrière-plan :

Une photo de nuit en milieu urbain, avec le mode classique, puis avec le mode nuit (qui corrige les halos de lumière et redonne du vert aux feuilles ) :

La 4G une nouvelle fois au top

Nous avons mené nos tests dans nos endroits habituels. À plusieurs reprises, nous avions les 100 Mbit/s et plus en réception, en extérieur. Une fois, le compteur a même affiché plus de 200 Mbit/s.

 

En intérieur, nous oscillions entre 30 et 100 Mbit/s en réception.

 

Sécurité des données : lecteur d’empreinte ou reconnaissance faciale

Comme le Galaxy S10+, le Galaxy S10 laisse le choix entre le lecteur d’empreintes digitales sous l’écran ou la reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal. Les deux solutions se révèlent plutôt efficaces au quotidien. La seconde est d’ailleurs plutôt pratique, puisqu’on peut la déclencher en prenant le smartphone en main.

Notez enfin que le Galaxy S10 supporte la 4G 700 MHz sur laquelle a beaucoup misé Free.

Les performances sont une nouvelle fois au rendez-vous, tout comme la chauffe

Le chipset Exynos 9820 fournit de belles performances et permet au Galaxy S10 de faire tourner tout le Play Store (sauf incompatibilité). Vous pourrez ainsi profiter des gros jeux dessus, à l’image de PUBG Mobile qui fonctionne avec les graphismes à fond.

AnTuTu confirme cette débauche de performances, avec un Galaxy S10 en haut du classement des smartphones du moment. Toujours en parlant de benchmark, Disk Speed indique une mémoire de stockage très rapide, avec des pointes à 207 Mo/s en écriture et 754 Mo/s en lecture.

 

Et si l’on retrouve la sensation de grosses performances du Galaxy S10+, on retrouve aussi cette chauffe qui se manifeste sur la tranche gauche, avant de se ressentir sur le dos du smartphone. Cela peut devenir désagréable lors de sessions de jeu.

Une autonomie correcte, une charge rapide et une charge inversée pratique

Parlons maintenant de l’autonomie. Partis de 100 % à 13h40, nous étions à 55 % le soir même à 22h06 et 24 % le lendemain à 11h27. Entre temps, nous avons joué à du gros jeu, utilisé Twitter, surfé sur Internet, téléchargé des mises à jour, effectué des benchmarks et partagé de la batterie avec un autre smartphone. Une autre fois, nous avons démarré à 100 % à 17h00 pour finir à 45 % à 23h50. Là encore, du jeu gourmand et du Twitter, mais également de la vidéo YouTube, de l’écoute musicale et quelques photos. Vous devriez donc pouvoir tenir la journée en usage normal.

Avec le chargeur 15 Watts fourni, la recharge ne sera pas interminable et on peut envisager une petite charge d’appoint avant de prendre la route. Voici deux exemples de suivi de charge :

– 9h28 : 11 %
– 9h41 : 31 %
– 10h00 : 58 %
– 10h22 : 84 %
– 10h36 : 92 %
– 10h55 : 100 %

 

– 12h50 : 23 %
– 12h57 : 34 %
– 13h00 : 39 %
– 13h15 : 59 %
– 13h42 : 89 %
– 13h52 : 94 %
– 14h07 : 100 %

Notez que le Galaxy S10 propose de la charge sans-fil et de la charge sans-fil inversée. Il a ainsi pu être rechargé sur le player de la Freebox Delta, mais aussi recharger le Galaxy S10+ que nous testions en parallèle.

Une interface One UI très complète

Comme nous vous le disions précédemment lors de notre test du Galaxy S10+, l’interface One UI proposée par Samsung est plutôt jolie, en plus d’être claire et complète.

 

Il y a plusieurs options intéressantes, comme le mode nuit, le volet latéral pour un accès rapide aux applications favorites, les gestes pratiques (balayer l’écran avec le côté de la main pour faire une capture, retourner l’appareil pour couper le son d’un appel entrant, etc.) ou le mode d’emploi intégré. Quant au mode enfants, accessible depuis les raccourcis rapides, il permet de prêter son smartphone avec un espace sécurisé, des fonctions limitées et des contenus adaptés.

 

Enfin, durant nos tests, nous avions les patchs de sécurité de juin 2019, suite à l’installation d’une mise à jour.

VERDICT :  le Galaxy S10 présente toutes les qualités du Galaxy S10+ dans un format plus compact. On retrouve ainsi le beau design, l’écran riche en couleurs et lumineux, le son puissant et clair, les bonnes performances en jeu, les excellentes photos de jour comme de nuit, l’autonomie correcte, la charge rapide (même s’il y a mieux chez les concurrents) et la partie logicielle claire et riche. Choses aussi appréciables : la présence du mini-jack et d’écouteurs de qualité. En moins positif, il a présenté la même chauffe parfois désagréable que avions déjà notée lors de notre test du Galaxy S10+. Oui, c’est un excellent smartphone. La copie reste toutefois perfectible.

Classés sous les catégories : Non classé

Interview Univers Freebox : nPerf parle de Free et dit (presque) tout sur son baromètre des débits mobiles et son outil de mesure

 

Univers Free a pu échanger avec Renaud KERADEC, fondateur et CEO de nPerf, autour du baromètre des débits mobiles publiés par nPerf et des résultats obtenus par Free. Cela a également été l’occasion d’en apprendre davantage sur le fonctionnement de son outil de mesure et à propos de l’API Carte d’Identité voulue dans les box Internet par l’Arcep.

(Univers Freebox) L’Arcep réclame une API intégrée dans les box Internet pour améliorer l’information des abonnés concernant les débits dans l’Internet fixe. Quel est votre point de vue à ce sujet ?

L’ARCEP ne remet pas en cause la qualité des mesures effectuées par les sites de speed test (du moins pas celle de nPerf), mais souhaite que de meilleurs filtrages soient appliqués pour rendre les publications, basées sur ces mesures, plus précises. L’API « Carte d’identité » imposée par l’ARCEP ne vise pas à intégrer un test de débit dans les box comme on a pu le lire sur certains sites, mais simplement à qualifier avec précision la connexion :

– Type de connexion Internet : FTTH, ADSL, VDSL, 4G, mix DSL+4G, satellite, etc.
– Type de réseau local : Wifi, Ethernet, CPL, etc.
– Débit commercial souscrit/atteignable (maximums possibles  en réception et en envoi + débits de synchro pour le DSL).

L’API prévoit également un compteur d’octets qui permettra aux outils comme nPerf de savoir si la connexion est sollicitée par autre chose que le test de débit durant les quelques secondes du test. Aucune donnée personnelle n’est communiquée par cette API. Il n’y a même pas une géolocalisation approximative (au département, par exemple), qui nous aurait permis de faire des analyses locales.

Concrètement, les données qui vont remonter par l’API nous permettront de mieux filtrer les tests pour ne conserver que ceux qui sont faits dans de bonnes conditions, mais également de faire des comparatifs précis par technologie lors des publications.

(UF) Le gendarme des télécoms a également parlé d’un code de bonne conduite pour les outils de mesure des débits dans le fixe. nPerf fait d’ailleurs partie de ceux l’ayant adopté. Qu’est-ce que cela implique concrètement pour vous ?

Le code de bonne conduite est en cours de construction. À l’heure actuelle, il se contente d’imposer aux acteurs une certaine transparence sur les protocoles de tests utilisés. Chez nPerf, on a toujours fait preuve d’un maximum de transparence. Nous avions donc déjà de nombreux éléments qui étaient communiqués depuis des années, et c’est donc sans attendre que nous les avons complétés conformément à ces premières dispositions.

(UF) Parlons maintenant des débits dans le mobile. Free a désormais le feu vert pour proposer la 4G sur la bande des 700 MHz sur l’ensemble du territoire. Constatez-vous déjà une différence significative au niveau des débits mesurés ou de la couverture ?

Pour le moment, nous n’avons pas constaté d’amélioration notable. Le 700 MHz permet de couvrir plus largement, mais les débits ne sont pas aussi élevés qu’en 1800 MHz ou 2600 MHz. Néanmoins, cela devrait permettre à Free de basculer de nombreux abonnés actuellement en couverture 3G Orange sur son propre réseau 4G.

(UF) Dans votre dernier baromètre sur les débits mobiles, on remarque que Free arrive à la dernière place sur les débits montants en 4G, tout en prenant la seconde place pour les débits descendants en 4G. Comment cela peut-il s’expliquer ?

Il faudrait demander cela directement à Free.

(UF) Pour Free, les données incluent les mesures avec et sans itinérance, et cela impacte forcément les résultats. Pourquoi ne pas indiquer les deux ? Cela permettrait d’indiquer la qualité réelle du réseau propre de Free.

L’objectif du baromètre nPerf est de représenter le plus fidèlement possible l’expérience vécue par les utilisateurs de chaque opérateur. L’itinérance Orange fait encore partie de la vie des abonnés Free. Gageons que cela ne durera plus très longtemps.

(UF) Dans le podium général, pourquoi ne pas séparer les technologies ? Cela offrirait plus de clarté concernant les débits de chaque technologie.

Le podium général est par définition général. Il inclut donc toutes les technologies utilisées par les abonnés de chaque opérateur. Cependant, dans la publication complète, nous séparons les tests 4G d’un côté et les tests 2G/3G de l’autre pour affiner l’analyse.

(UF) Vous intégrez désormais le paramètre 5G. Quels changements visibles ou invisibles aux yeux de l’utilisateur cela a-t-il impliqués ou va-t-il impliquer dans nPerf ?

L’intégration de la 5G dans le système d’information nPerf n’a pas été un problème. Nous avons un conçu système évolutif. Le plus complexe est de récupérer les informations nécessaires sur les premiers terminaux 5G, car ceux-ci tournent sous Android P, tandis que les API 5G officielles seront intégrées à Android Q. Nous avons donc dû trouver des solutions palliatives pour identifier la 5G sur les terminaux actuels.

(UF) Le smartphone ne sert pas qu’à télécharger des applications, surfer sur Internet ou lire des vidéos en streaming. Il est aussi beaucoup utilisé pour les messageries instantanées ou les jeux en ligne. Pensez-vous ainsi que l’application pourrait intégrer, par la suite, d’autres paramètres de manière à refléter encore plus précisément la qualité de connexion d’un abonné mobile.

On retrouve actuellement la plupart des usages dans les tests nPerf. Les jeux en ligne nécessitent parfois (selon le type de jeu) une bonne latence, tandis que les messageries instantanées utilisent des Web services (similaires à de la navigation Web). Nous ne sommes évidemment pas fermés à l’ajout de nouveaux tests, mais il faut toujours trouver un équilibre entre la durée du test et l’intérêt de celui-ci. Si les tests sont trop longs, l’utilisateur en fera moins ou parfois plus du tout.

(UF) D’ailleurs, pourquoi intégrer Leboncoin et Amazon dans les sites permettant de tester la connexion ? Les publicités diffusées sur ces sites changent en effet constamment. Du coup, une mesure réalisée à un instant T ne réflète pas forcément la rapidité de manière générale sur ce site et ne permet pas de comparer deux tests réalisés à une date différente de manière fiable.

Les sites utilisés pour le test de navigation sont les plus fréquentés par les Français. Nous ne choisissons pas ces sites. Ils sont issus du classement Alexa pour chaque pays. Cela dans le but de correspondre aux usages les plus courants, et donc de refléter au mieux l’expérience utilisateur. Dans le temps, le contenu des sites peut évoluer, mais ceci est valable pour le Web en général, non ? La moyenne sur les 5 sites reste, quant à elle, relativement stable et permet une meilleure comparaison.

(UF) De manière générale, on peut remarquer des résultats différents d’un outil à un autre, aussi bien dans le mobile que dans le fixe. Comment expliquer cela ?

Les différences d’un test à l’autre peuvent s’expliquer par différents critères. Par ordre d’importance, il y a : le serveur utilisé, l’algorithme de test et le protocole de mesure. Il faut savoir une chose : aucun ne mesure la vitesse d’Internet, car cela est impossible. Mesurer Internet reviendrait à mesurer le débit depuis/vers des millions de serveurs et en faire une moyenne : ce n’est pas possible. Donc, chaque test mesure le débit et la latence vers/depuis un ou quelques serveurs qui sont hébergés à différents endroits (hébergeur, transitaire, opérateur, point d’échange, fournisseur de contenu…). Par exemple, Fast ne mesure les débits que depuis les serveurs Netflix. Ce n’est donc pas un test de débit Internet, mais un test de connexion avec le réseau Netflix (AS2906).

Partant de ce constat, chez nPerf, nous avons fait le choix de ne pas chercher à mesurer le débit d’Internet, puisque que ce n’est pas possible, mais plutôt le débit de la connexion à Internet de l’abonné. C’est-à-dire le débit qu’il y a entre le domicile (ou le smartphone) de l’abonné et le réseau central de son opérateur (backbone). Pour mesurer ce débit, il faut choisir un serveur hébergé chez l’opérateur lorsque c’est possible ou bien un serveur ayant la meilleure connectivité possible avec l’opérateur. L’algorithme qui choisit le meilleur serveur automatiquement chez nPerf tient compte de nombreux paramètres pour arriver à cela. Par exemple : le résultats des mesures précédentes pour les clients du même opérateur (débits et latence), la proximité géographique, la densité de serveurs à proximité, etc. On peut presque parler d’intelligence artificielle. Bien entendu, cela nécessite d’avoir de nombreux serveurs dans le monde. Chez nPerf, nous disposons de plus de 900 serveurs et ce chiffre augmente chaque semaine. Il n’y en avait que 400 il y a à peine un an.

À date, nPerf est le seul outil à tenir compte de tous ces critères. Les outils concurrents se contentent de faire une sélection aléatoire ou bien de choisir le serveur qui a la latence la plus faible, mais pas forcément un débit suffisant. La plus grosse partie de l’écart dans les résultats constatés vient en général de là.

Concernant l’algorithme et protocole, c’est bien entendu un élément clé également. L’utilisation du multithreading est indispensable pour les très hauts débits par exemple. L’optimisation de l’outil pour limiter la consommation CPU et gérer au mieux la latence sur le réseau est également importante. Un test de débit, ça peut paraître simple, mais c’est en réalité un outil très complexe pour arriver à une mesure fiable.

(UF) nPerf, c’est une équipe de 10 personnes basée à Lyon et peut-être certains souhaiteraient rejoindre l’aventure. Êtes-vous à la recherche de certains profils en ce moment ?

Nous avons pour le moment une équipe au complet. Néanmoins, nous sommes en permanence à la recherche de stagiaires étrangers (ou qui ont une langue natale différente du français) dans un registre plutôt marketing/communication pour développer des partenariats à l’étranger et aider à la croissance de la communauté nPerf dans le monde.

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