Auteur : dimitri

Univers Freebox a testé le smartphone Xperia 10 Plus avec son écran large 21/9 pensé pour le multimédia

Ayant réussi à obtenir des exemplaires des smartphones Sony Xperia 10 et Sony Xperia 10 Plus avec leur format 21/9 pensé pour la consommation de contenus multimédias, Univers Freebox vous propose un test du plus grand modèle.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un modèle prêté par le constructeur, voici un rappel des principales caractéristiques du Sony Xperia 10 Plus disponible chez Free Mobile pour 399 euros :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 1,8 GHz (Snapdragon 636)
–    Mémoire vive : 4 Go
–    Écran : dalle IPS 6,5 pouces offrant une définition Full HD+ (2 520 x 1 080 pixels) au ratio 21/9 et sans encoche avec une protection Gorilla Glass 5
–    Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–    Stockage : 64 Go (extensibles par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B5/B7/B8/B20/B28/B32
–    Double capteur photo dorsal : 12 + 8 Mégapixels (principal et infos de profondeur)
–    Appareil photo frontal : 8  Mégapixels (dans une bordure de l’écran)
–    Prise casque : oui (tranche supérieure)
–    Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)
–    Connectivité Bluetooth : version 5.0
–    Support NFC : oui
–    Batterie : 3 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le chargeur 7,5 Watts fourni (possible en 18 Watts)
–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie
–    Protection : lecteur d’empreintes digitales sur la tranche droite
 
Une finition qualitative, un format qui surprend
 
Lors de la prise en main, le Sony Xperia 10 Plus donne une impression de finition qualitative. Concernant le format allongé, nos impressions à la rédaction sont partagées. Certains ont du mal à adhérer. D’autres apprécient d’avoir un grand affichage, tout en ayant une largeur contenue qui facilite la prise en main.
 
 
 
 
Chose appréciable, si le bloc photo dorsal dépasse un peu, sa position centrale évite de rendre le smartphone instable lorsqu’il est posé sur la table.
 
 
Un très bel écran et un son agréable à écouter
 
Parlons maintenant de son écran allongé qui offre une bonne luminosité, de jolies couleurs et de bons angles de vision. Son format est un pur bonheur dans les vidéos et jeux qui gèrent ce format, grâce à un grand champ de vision qui participent grandement à l’immersion. Notez qu’il est possible de régler la teinte d’affichage dans les paramètres et qu’un mode à une main est accessible après un double tapotement sur le bouton d’accueil. 
 
 
 
Côté son, le rendu est plutôt agréable à écouter. Le son produit par le haut-parleur dans la tranche inférieure est puissant et clair, tout en présentant un peu de relief.
 
 
Du côté des caractéristiques bienvenues, on note aussi la présence du mini-jack.
 
 
De beaux clichés, mais un mode nuit aux abonnés absents
 
Pour la photo, le Xperia 10 Plus utilise deux capteurs 12 et 8 Mégapixels à l’arrière qui produisent de beaux clichés en pleine journée et avec de bonnes conditions de luminosité. Le soir, les photos sont assez bonnes. Dommage qu’un mode nuit ne soit pas de la partie, pour, par exemple, corriger les halos lumineux autour d’un lampadaire. Le Xperia 10 Plus s’en sort également très bien en selfie. Certains noteront enfin la possibilité, dans les paramètres, de prendre des photos en différents ratios : 1/1, 4/3 et 16/9, mais également en 21/9.
 
Ci-dessous, un exemple de photo sans puis avec zoom (sans bouger de place) :
 
 
 
Un cliché en 16/9 puis 21/9 : 
 
 
 
D’autres clichés en plein jour :
 
 
 
Une photo prise de nuit, avec éclairage urbain :
 
 
Un portrait avec un léger effet bokeh :
 
 
 
Un exemple de selfie, réalisé en intérieur et avec deux sujets sur deux plans différents :
 
 
Une 4G rapide et un support de la B28
 
D’après nos tests de débits 4G, réalisés dans nos endroits habituels, on peut aisément dépasser les 150 Mbit/s. 
 
  
 
Toujours à propos de la 4G, le Xperia 10 Plus propose le support B28, pour la 4G sur la bande des 700 MHz. Intéressant si vous êtes abonné Free Mobile.
 
Enfin, aspect que l’on peut aimer ou pas: la partie amovible pour accueillir les cartes SIM. Si elle se retire sans épingle et facilement, sa souplesse n’inspire pas spécialement confiance sur la durée contrairement au tiroir SIM rigide en métal. Fort heureusement, ce n’est pas un élément que l’on retire tous les 15 du mois.
 
 
Des performances correctes, mais un smartphone qui chauffe trop facilement
 
Côté performances, AnTuTu positionne le Sony Xperia 10 Plus en-dessous d’un Huawei P30 Lite et d’un Samsung Galaxy A9 (2018). Logique, sachant que le Sony utilise un chipset Snapdragon 636 et le Samsung un chipset Snapdragon 660.
 
 
Plus concrètement, le Sony Xperia 10 Plus peut lancer Asphalt 9 et le faire fonctionner correctement. PUBG Mobile se lance avec les graphismes au minimum et saccade légèrement par moment.
 
Maintenant, il y un autre aspect que nous avons noté : la chauffe. Notre exemplaire avait tendance à chauffer pour la moindre activité, que ce soit des photos et des tests de débit. Bref, le Sony Xperia 10 Plus s’annonce capable de faire tourner du jeu, même un peu gourmand, à condition de ne pas être exigeants concernant les graphismes ou de composer avec quelques légères saccades et un peu de chauffe.
 
Une autonomie correcte, mais une charge pas très rapide
 
Durant nos tests, nous passons de 100 % le samedi matin à 8h00 à 5 % le lundi matin à 10h30, avec beaucoup de manipulations, des tests de débit  et de performances, des photos et du jeu gourmand. C’est plutôt pas mal. Deux jours d’autonomie semblent donc envisageables.
 
Maintenant, avec le bloc 7,5 Watts fourni, la charge traîne un peu en longueur. Partis de 5 % à 10h30, nous sommes arrivés à 37 % à 11h10, puis 59 % à 11h37. Les 100 % ont été atteints à 12h55. Prévoyez donc deux heures et demie pour une charge complète. Et pour ceux qui se retrouveraient à court de batterie en fin de journée et sans prise de courant à proximité, il existe toujours les modes Stamina et Ultra Stamina, le second limitant le nombre d’applications au strict minimum.
 
 
 
Une partie logicielle proche d’Android stock
 
Terminons sur la partie logicielle, avec une expérience proche de l’Android de base et quelques ajouts côté applications comme Netflix, PS App, Xperia Lounge… On retrouve la gélule pour la navigation à la gestuelle et le tiroir d’applications.
 
   
 
On note aussi la partie assistance accessible depuis les paramètres pour en savoir plus sur les caractéristiques de son appareil, mais également pour en découvrir davantage sur les fonctions et réglages. Un aspect bienvenu pour les débutants.
 
  
 
Concernant la partie sécurité, au moment des tests, nous devions nous contenter des patchs de février. Pas les plus récents, donc.
 
En parlant de sécurité, le déverrouillage passe par un lecteur d’empreintes digitales à portée de pouce sur la tranche latérale, entre le bouton d’alimentation et les boutons de volume. Il a fonctionné à tous les coups durant nos tests et se montre très réactif.
 
VERDICT :  le smartphone Sony Xperia 10 Plus respire la qualité, propose un bel écran pour le multimédia, un son agréable à écouter et un lecteur d’empreintes digitales efficace. Certains pourront aussi aimer son interface proche d’Android stock. Les abonnés Free Mobile noteront aussi sa compatibilité avec 4G 700 MHz, chère à l’opérateur de Xavier Niel. Maintenant, en mettant de côté l’écran 21/9 qui est différenciant, on ne peut s’empêcher de le comparer au Redmi Note 7 vendu deux fois moins cher, tout en proposant une jolie finition, un écran de taille équivalente, un chipset plus à l’aise avec les jeux, des meilleures photos et une autonomie excellente. Le voici, le principal point faible de ce smartphone : le positionnement tarifaire, au regard de la forte concurrence des marques chinoises. On n’a aucun mal à trouver mieux pour un prix bien plus attractif.
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Univers Freebox a testé le Redmi Note 7 récemment arrivé chez Free Mobile dans son édition spéciale 700 MHz

Après vous avoir annoncé en exclusivité son arrivée chez Free Mobile, Univers Freebox vous propose un test du smartphone Redmi Note 7 Edition 700. Comme vous allez le voir, il s’agit d’une excellente proposition sur le créneau des 200 euros.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un modèle prêté par le constructeur, voici un rappel des principales caractéristiques du Redmi Note Edition 700 disponible en exclusivité chez Free Mobile pour 199 euros :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 2,2 GHz (Snapdragon 660)

–    Mémoire vive : 3 Go

–    Écran : dalle IPS 6,3 pouces offrant une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels) avec une encoche goutte d’eau et une protection Gorilla Glass 5

–    Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure

–    Stockage : 32 Go (extensibles par MicroSD)

–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B20/B28

–    Double capteur photo dorsal : 48 + 5 Mégapixels (principal et infos de profondeur)

–    Appareil photo frontal : 13 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau de l’écran)

–    Prise casque : oui (tranche supérieure)

–    Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)

–    Connectivité Bluetooth : version 5.0

–    Support NFC : non

–    Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le chargeur 10 Watts fourni

–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface MIUI 10

–    Protection : reconnaissance faciale ou lecteur d’empreintes digitales au dos

Un design élégant, un brin tape-à-l’œil

Visuellement, le Redmi Note 7 est franchement beau, et même un brin tape-à-l’œil dans la version bleu que nous testée et dans sa version rouge. Un passant nous a même demandé de quel modèle il s’agissait, alors que nous menions nos tests en extérieur. Par contre, la coque brillante accroche bien les traces de doigts. De quoi irriter les plus maniaques. 

Au niveau de la prise en main, ensuite, la préhension est plutôt bonne. Il y a juste cette jointure prononcée au niveau du châssis et de l’écran que certains membres de la rédaction ont rapidement ressenti.

En termes de design, on peut également noter le bloc photo protubérant qui rend le smartphone instable lorsqu’il est posé. Pas pratique si vous êtes habitués à taper vos messages ou surfer avec le smartphone sur la table.

Il y a enfin ce côté un peu "savonnette " du smartphone, que l’on surpris à plusieurs reprises en train de glisser sur une boîte lisse ou un support légèrement incliné.

Un bel écran et un rendu audio intéressant, à défaut d’être stéréo

L’écran profite de son côté d’un bon rendu des couleurs, de bons angles de vision et d’une bonne lisibilité en extérieur par temps ensoleillé. On pensera juste à désactiver la luminosité automatique, qui se révèle rapidement capricieuse. On se retrouve en effet avec un écran assombri sans comprendre pourquoi.

Au niveau de l’audio, le son d’une vidéo ou d’un jeu sort d’une seule grille dans le tranche inférieure. Pas d’effet stéréo comme sur le OnePlus 7 Pro que nous avons testé. Maintenant, le son est clair et puissant, tout en présentant un peu de relief. Ça ne vaut pas une enceinte externe, mais on a plaisir à l’utiliser.

Les mélomanes noteront également la présence du mini-jack dans la tranche supérieure.

Une partie photo polyvalente, mais une intelligence artificielle qui en fait trop

Avec un double capteur photo 48 + 5 Mégapixels au dos, le Redmi Note 7 se révèle assez polyvalent. En pleine journée, les clichés sont vraiment réussis. Le renfort de l’intelligence artificielle peut être appréciable. Sauf dans certains cas, où elle donne un côté factice. Oubliez par contre le zoom, qui n’a rien donné de très joli durant nos tests. Les photos capturées le soir profiteront également de l’intelligence artificielle, grâce à un mode nuit qui propose de belles choses, sans évidemment faire de miracles. Les amateurs de selfies seront également aux anges avec le capteur frontal qui produit de beaux clichés. Il faudra juste éviter le mode beauté qui a tendance à trop lisser la peau, comme si vous aviez mis trois couches de fond de teint.

Ci-dessous, des clichés en extérieur, lors d’une journée très ensoleillée, sans le zoom puis avec le zoom qui ne rend pas très bien :

Une photo par temps ensoleillé, sans la correction IA puis avec la correction IA qui donne un aspect un peu artificiel aux arbres (vert fluo) :

D’autres photos en extérieur :

Deux portraits en intérieur :

 

Un soir pluvieux et sans aucun lampadaire allumé, sans l’IA puis avec l’IA qui redonne de l’éclairage :

Un soir pluvieux avec des lampadaires allumés, sans l’IA puis avec l’IA qui corrige les halos lumineux, redessine les arbres et renforce le noir de la voiture en premier plan :

Un selfie sans retouche, puis avec le mode beauté à fond :

 

Une 4G moyenne, mais un support de la 4G 700 MHz

Sur nos endroits habituels de tests, nous avons flirté avec les 70-75 Mbit/s en réception sur le réseau Free Mobile, là où nous avons déjà atteint sans problème les 100 et même 200 Mbit/s. Rien de dramatique, mais rien d’extraordinaire non plus.

 

Un bon point à noter pour les abonnés Free Mobile, et c’est d’ailleurs la raison d’exister de ce Redmi Note 7 Edition 700 : la prise en charge de la 4G sur la bande des 700 MHz.

Un déverrouillage très rapide, que ce soit avec le lecteur d’empreintes ou avec la reconnaissance faciale

Pour le déverrouillage de l’écran sans le code ou le schéma, on aura le choix entre le capteur biométrique installé au dos, à portée d’index, ou la reconnaissance faciale avec le capteur photo avant. Les deux solutions se révèlent particulièrement efficaces et rapides. Pas la moindre raté lors de nos tests et aucune attente.

Des performances suffisantes pour jouer

Avec un chipset Snapdragon 660 et une mémoire vive 3 Go, on profite de performances plutôt correctes. Dans les faits, nous avons pu lancer le jeu de course de voitures Asphalt 9 et y jouer de manière fluide (si on met de côtés les très légères saccades que nous avons vues, en les ayant guettées). PUBG Mobile se lance également en graphismes moyens, mais avec quelques légères saccades ponctuelles et une chauffe assez prononcée en haut du dos. Le Redmi Note 7 permet de jouer à des titres récents et exigeants. Un bon point pour un smartphone à 199 euros.

Côté benchmarks, ensuite, AnTuTu positionne le Redmi Note 7 au même niveau qu’un Samsung Galaxy A50. C’est cohérent au regard du chipset utilisé et du prix du smartphone.

Une autonomie exemplaire

Avec une batterie 4 000 mAh et un chipset modeste, l’autonomie se montre très bonne, excellente même. Le Redmi Note 7 est un digne successeur du Redmi Note 5, une référence en matière d’autonomie. Pour vous donner une idée, en ayant chargé à 100 % le mardi à 14h30, nous étions à 64 % le lendemain à 16h20 après de nombreux manipulations, des benchmarks, des tests de débits, des photos, de la vidéo et du jeu gourmand. Le jeudi suivant, à 15h25, nous avions 35 % de le charge. Dans le cas d’un usage modéré, on peut espérer tenir plusieurs jours sans approcher une prise de courant.

Dommage maintenant que le Redmi Note 7 soit fourni avec un chargeur 10 Watts. Nous sommes ainsi passés de 40 à 100 % en l’espace d’une heure et demie. Rien de dramatique, surtout au regard du positionnement du smartphone et de la taille de la batterie à recharger, mais on a vu plus rapide.

Système d’exploitation : une interface proche d’iOS

Terminons sur la partie logicielle, avec l’interface MUI, qui se rapproche plus d’iOS que de l’expérience Android originale. Pas de tiroirs d’applications, ici. 

 

Parmi les aspects intéressants de la ROM de Xiaomi, assez complète, il y a la possibilité de cacher l’encoche pour les plus réfractaires, la possibilité de réduire la taille d’écran pour les petites mains (la fonction simule un écran 3,5, 4 ou 4,5 pouces), le second espace pour les personnes à cheval sur la protection des données personnelles, les applications clonées pour lancer plusieurs instances d’une même application et le mode lecture pour passer à un affichage plus chaud. Xiaomi a aussi ajouté des applications, comme d’autres navigateurs Web en plus de Chrome ou une suite d’optimisation et de sécurité. La plupart peuvent être désinstallées.

 

Autre chose appréciable : la possibilité de « réveiller » le smartphone en le soulevant ou avec un double tape sur l’écran. Cela accélère le déverrouillage  pour ceux utilisant la reconnaissance faciale.

Concernant la sécurité, enfin, notez la présence des patchs de sécurité du mois d’avril. Pas les derniers, mais pas les plus vieux non plus.

VERDICT :  le Redmi Note 7 propose un joli design, un bel écran, un son agréable à écouter, une prise casque, des performances suffisantes pour lancer des jeux récents, un stockage extensible et une excellente autonomie. Seules choses qu’on pourrait vraiment lui reprocher : son bloc photo protubérant, sa 4G pas forcément la plus rapide et le fait qu’il faille se contenter d’un chargeur 10 Watts avec une batterie 4 000 mAh. Ne tournons pas autour du pot. Pour 199 euros, nous avons là une excellente proposition. De là à parler d’un futur best-seller, il n’y a qu’un pas.
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Le petit dico des technologies utilisées par Free : qu’est-ce que le Time Shifting ?

 

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons du Time Shifting.

Avec ses player des Freebox Delta, Freebox mini 4K et Freebox Révolution, Free propose la fonctionnalité Time Shifting ou Contrôle du Direct. Mais qu’est-ce donc ?

Le Time Shifting permet de mettre en pause un programme diffusé à la télévision pour le reprendre plus tard. Pratique si vous recevez un appel téléphonique important durant votre programme favori.

Sur les players Freebox, il suffit d’appuyer sur la touche Lecture/Pause de la télécommande pour mettre en pause le programme, puis en relancer la lecture. Pour revenir au direct, il suffit d’aller dans le menu contextuel du programme. Notez d’ailleurs qu’il faudra quitter le Time Shifting et revenir au direct pour changer de chaîne.

Ci-dessous, un exemple de mise en pause du direct avec NRJ Music et le player de la Freebox Delta :

 

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Les offres fibre de Free débarquent officiellement sur un nouveau RIP

 Free propose ses offres fibre optique sur un nouveau RIP.

L’opérateur de Xavier Niel vient en effet d’annoncer la signature d’un accord qui lui permet de commercialiser ses offres fibre optique aux 24 000 foyers raccordés sur le RIP (Réseau d’Initiative Publique) Vendée Numérique. Les offres fibre optique de Free sont disponibles dès aujourd’hui sur les communes de Challans, Le Poiré-sur-Vie, Mortagne-sur-Sèvre et Pouzauges. D’ici la fin du mois, les communes de Fontenay-le-Comte, Les Herbiers et Montaigu y auront accès à leur tour. Viendront plus tard les communes de d’Aizenay, Bellevigny et Luçon.

Cela porte à 52 000 le nombre de logements éligibles aux offres fibre optique de Free en Vendée, en comptant les 28 000 y ayant déjà accès en zone AMII, sur la Roche-sur-Yon et sur l’agglomération des Sables d’Olonne. 

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Interview Univers Freebox : Wiko annonce l’arrivée prochaine d’un smartphone 700 MHz chez Free

 

À l’occasion de l’arrivée du Wiko View 3 chez Free Mobile, Univers Freebox a pu échanger avec Raphaël Visseyrias, directeur commercial de la marque. Celui-ci nous révèle notamment l’arrivée d’un nouveau modèle 700 MHz prévue dans les prochaines semaines. Il aborde également les questions de la 5G, du pliable et de la mise à jour Android 10 Q.

(Univers Freebox) : Un seul smartphone Wiko, le très récent View 3, est présent au catalogue de Free Mobile. Doit-on en attendre d’autres prochainement ?

(Raphaël Visseyrias) : Nous discutons bien sûr avec Free pour intégrer une plus vaste gamme de produits Wiko au catalogue de Free Mobile et je peux déjà vous dire que le View 3 Lite viendra compléter l’offre dans les semaines à venir.

(UF) Le Wiko View 3 est compatible avec la 4G 700 MHz (B28), contrairement au View 2. Cela sera-t-il le cas pour tous les modèles à venir chez Wiko ?

La compatibilité avec la bande des 700, chère à Free, concerne l’ensemble de notre gamme View 2019 commercialisée en France. C’est donc une excellente nouvelle pour tous les abonnés Free.

(UF) La concurrence est rude sur le marché des smartphones d’entrée et de milieu de gamme, avec les nouveaux acteurs chinois tels que Xiaomi. Comment se situe Wiko dans cette nouvelle configuration ?

S’il est vrai que la concurrence est forte, Wiko garde sur ses segments une belle position de leader (4ème marque en France en volume et 1ère sur le segment entrée de gamme). Notre réputation de bon rapport caractéristiques/prix nous aide beaucoup. Et notre côté francophone reste rassurant.

(UF) Wiko revendique toujours son côté marseillais, notamment sur son site Web. Sauf que la marque est possédée à 100 % par le groupe chinois Tinno Mobile. Du coup, peut-on toujours parler de marque française ?

C’est vrai, Wiko fait partie maintenant du groupe Tinno. Nous y gagnons en productivité, puisque Tinno est le fabricant historique de l’ensemble de notre gamme de mobiles. Au même titre que le Club Med ou le PSG, Wiko reste une marque française, et cela se ressent toujours depuis les choix de design jusqu’à la stratégie marketing et produits pour la France. Notre reconnaissance en tant que marque européenne nous est par ailleurs très utile dans notre relation avec Google.

(UF) Quid de la 5G chez Wiko ?

Vous l’avez peut-être aperçu à Barcelone, lors du MWC, Wiko a conçu un routeur 5G pour montrer ses capacités à proposer des mobiles compatibles. Cela veut dire que nous serons prêts à proposer une gamme 5G lorsque le marché le demandera, et surtout lorsque le réseau sera opérationnel. Il va falloir donc encore patienter un peu.

(UF) Peut-on espérer un jour voir Wiko se positionner sur le créneau des smartphones pliables ?

Si le marché le demande, que le consommateur y voit un réel bénéfice et surtout que la technologie est éprouvée et fiabilisée, ce qui n’est pas vraiment le cas aujourd’hui, nous saurons à notre tour proposer ce genre de produits.

(UF) Parlons des mises à jour. Quels smartphones Wiko auront droit à Android 10 Q ?

À ce jour, je peux vous dire que la gamme View 3 (View 3 lite – View 3 – View 3 pro) est planifiée pour une mise à jour. Cela sous réserve de compatibilité.

(UF) Peut-on s’attendre à des smartphones Android One chez Wiko pour un meilleur suivi des mises à jour ?

Être sélectionné par Google pour faire partie d’Android One n’est pas seulement une histoire de mise à jour. Nous entretenons un dialogue fort avec Google, notamment sur ce point. Comme par exemple l’intégration dans la gamme View 3 des fonctionnalités ARCore et Google Lens. L’expérience consommateur reste au cœur de nos priorités et les mises à jour sont donc intégrées dans ce processus.

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Interview Univers Freebox : une signature de Free avec TDF et SFR Collectivités est “imaginable d’ici la fin de l’année” selon le président d’InfraNum

 

Calendrier prévisionnel du déploiement de la fibre optique en France, solutions alternatives pour desservir les dernières zones du territoire en très haut débit, financement et situation de Free. À l’occasion d’une interview avec Étienne Dugas, président d’InfraNum, fédération regroupant les principaux acteurs du très haut débit en France, Univers Freebox fait sur le point sur le déploiement du très haut débit en France.

Univers Freebox : L’Internet très haut débit via la FTTH (fibre jusqu’à l’abonné) concerne les particuliers à l’heure de la dématérialisation des services de l’administration et des contenus. Avez-vous d’autres exemples des bénéfices de cette hausse des débits, des exemples auxquels on ne penserait pas spontanément ?

Étienne Dugas : Bien sûr. Nous sommes à l’aube d’une approche radicalement nouvelle en matière de gestion et d’information sur nos territoires. S’il y a quelques exemples concrets et remarquables de smart territoires, le potentiel d’applications et d’usages est énorme, et je présume que nous ne sommes pas au bout de nos surprises…

UF : En parlant de hausse des débits, a-t-on une grosse marge de progression pour les 5 ou 10 années à venir ?

Oui, car la capacité de la fibre étant quasiment infinie, chaque longueur d’onde, elles-mêmes déclinées en très grand nombre, peut sur une même fibre véhiculer des débits colossaux. En débit réel, la capacité du réseau dépend au final des équipements de terminaison. Ceux-ci progressent technologiquement tous les jours.

UF : Toujours à propos de débits, Free a été le premier à annoncer de la fibre 10 Gbit/s avec sa Freebox Delta lancée fin 2018. Pensez-vous que les concurrents vont lui emboîter le pas rapidement ?

Il est certain que les débits vont continuer à augmenter, non seulement parce que les usagers vont consommer de plus en plus d’applications et parce que les applications vont en consommer de plus en plus. Ce n’est donc pas une question de capacité, mais de marketing des offres.

UF : 10 Gbit/s, c’est un beau chiffre en termes de communication. Mais quels usages pour un tel débit à l’échelle d’un foyer ?

Quand un foyer dispose de plusieurs équipements et que chacun de ses membres veut consommer un Game Of Thrones, un dessin animé et assurer une conversation Skype/Facetime dans de bonnes conditions, et en même temps, on arrive vite à 10 Gbit/s. Demain, la 4K nécessitera des débits plus importants. Rappelons que c’est la vidéo qui consomme la bande passante.

UF : Selon les prévisions du secteur, 80 % des foyers français auront accès à la fibre optique en 2022. Où en est le calendrier ? 

La filière est au rendez-vous du plan France Très Haut Débit. Il a fallu quelques années pour qu’elle s’industrialise, mais nous y sommes. À fin 2018, nous avions construit 37 % des prises prévisionnées à terme. En 2022, nous sommes désormais certains que nous aurons atteint collectivement l’objectif de plus de 80 % des locaux fibrés dans notre pays. 

UF : Combien de lignes FTTH ont été construites aujourd’hui ? Combien devront être construites d’ici 2022 et à quel rythme ?

En 2018, nous avons construit 3,2 millions de prises pour un cumul en fin d’année à 13,6 millions de prises. Le cap des 4 millions de prises FTTH produites par an devrait être franchi cette année (progression de 2,6 à 4,3 millions en 2 ans). En ce moment, la filière construit 15 000 prises par jour ouvré. C’est colossal.

UF : Pouvez-vous nous en dire plus sur le chemin qui restera à parcourir pour atteindre les 100 % ? Quels freins avez-vous identifiés qui pourraient empêcher les opérateurs d’atteindre cet objectif ?

Tout d’abord, il faut reconnaître que la volonté du gouvernement est réelle et s’est traduite dans les faits par une avancée majeure avec l’adoption de la loi ELAN. Celle-ci permet de traiter la majeure partie des freins au déploiement qui existaient auparavant (lourdeurs administratives, contraintes de copropriétés, etc.). 

Beaucoup de chemin parcouru également dans notre croisade pour faire connaître les métiers de la filière et aider les industriels à recruter massivement les compétences dont ils ont besoin pour tenir les objectifs. Si 2019 doit être une année record avec 6 400 nouveaux collaborateurs à intégrer, soit 2,5 fois plus que l’an dernier, les prévisions sont optimistes avec des taux de remplissage dans les centres de formation encore jamais égalés.

Le 3e frein majeur, mais dont l’issue est moins avancée que pour les deux précédents, est celui du financement du « reste à faire » après 2022. Compte-tenu des dernières signatures de RIP et dans l’hypothèse où toutes les demandes AMEL actuelles trouvent une réponse favorable, le nombre de prises à connecter en THD au-delà de 2022 est estimé à 6,4 millions. Parmi elles, au moins 3 n’ont pas encore trouvé de financement. Ces prises, les plus difficiles à raccorder, pourrait coûter 5,715 milliards d’euros, dont 800 millions de fonds d’État. Sachant de surcroît que les déploiements ne s’arrêteront pas à cette date (une densification est à prévoir pour répondre aux nouvelles implantations), InfraNum et l’Avicca ne cessent d’appeler à une réouverture prioritaire du guichet de financement des RIP.

UF : Il a récemment été évoqué la nécessité d’une enveloppe supplémentaire de 800 millions d’euros pour déployer les dernières prises (les 3 millions les plus complexes et les plus coûteuses). Comment expliquer le coût inférieur aux 1,2 à 1,5 milliard estimés précédemment ?

Effectivement, depuis les premières estimations gouvernementales réalisées à l’époque par le ministre Jacques Mézard, les données ont changé. L’introduction du dispositif AMEL permet de reporter une partie de l’effort de financement initial par les opérateurs privés, avec néanmoins une perte de propriété du réseau pour les collectivités locales ayant fait ce choix. Et dans le même temps, l’industrialisation du déploiement a naturellement généré des économies.

UF : D’ailleurs, quelles solutions existent-ils pour les foyers les plus compliquées à desservir ?

D’après nos estimations, au-delà de 2022, 2,2 millions de foyers auront besoin de mix technologique. Seuls le THD radio et le satellite permettront de leur apporter du très haut débit.

UF : Pensez-vous que les réseaux THD radio, pour laquelle l’ARCEP a récemment lancé une consultation publique, en vue d’identifier les projets bien avancés et de prolonger son guichet, pourrait suffire à compléter la technologie fibre optique ?

Oui, mais la prolongation du guichet ne se fera que pour les collectivités qui auront un projet bien avancé, sachant que l’Arcep a confirmé avoir l’intention de clôturer le dépôt des dossiers AMEL au 15 juin, c’est demain.

UF : Au regard de la situation actuelle et des prévisions, peut-on encore dire que la France est en retard en matière d’Internet très haut débit ?

La France est le pays qui déploie actuellement, ramené à sa population, le plus de prises au monde. Nous serons en 2025 le pays le plus équipé du monde, exception faite des cités états bien entendu.

Cette expertise développée collectivement et par toute une filière doit être mise au service d’autres déploiements nationaux. Cela permettra également de pérenniser notre filière. C’est un enjeu pour lequel InfraNum déploie beaucoup d’énergie et entend s’appuyer sur l’État et l’outil Comité Stratégique de Filière (CSF).

UF : Free fait-il, selon vous, partie des bons élèves en matière de déploiement commercialisation du très haut débit ?

Free est commercialement très efficace dans son arrivée sur les RIP parce qu’il sait dédier les ressources nécessaires, directement sur le terrain et avec la bonne approche humaine (souplesse et forte attention portée aux clients, pour les prises de rdv par exemple…).

UF : Free n’a pas encore signé avec les opérateurs d’infrastructures comme par exemple TDF et SFR Collectivités pour proposer ses offres fibre optique. Quand pensez-vous qu’un accord pourrait être signé ?

Je ne vois pas pourquoi ça ne se ferait pas. Et la fin de l’année me paraît imaginable.

UF : Une question enfin que peuvent se poser les abonnés : comment expliquer le délai entre la signature de Free avec un opérateur d’infrastructures et son arrivée au compte-gouttes sur ses RIP ? Est-ce pareil avec les autres opérateurs ?

Tous les opérateurs sont confrontés aux mêmes délais. La signature ne vaut pas mise en place des process. Elle indique que les conditions d’interfaçage des systèmes d’Information sont techniquement faisables et en cours d’installation. Toutefois, reste à mettre "la machine en route", et à assurer le marketing qui en découle.

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Freebox Delta : les chiffres parlent d’eux-mêmes, les utilisateurs préfèrent la télécommande classique

Free communique sur le taux d’utilisation de la télécommande tactile du player de la Freebox Delta. Les utilisateurs privilégient clairement la télécommande classique.

Questionné sur le sujet, Free a communiqué sur l’usage de la télécommande tactile qu’ont reçue les 70 000 premiers abonnés Freebox Delta, en plus de la télécommande classique. Il s’agissait, pour rappel, de voir celle que les abonnés préféraient et celle qui serait gardée. L’opérateur donne un chiffre assez évocateur concernant l’intérêt porté à cette télécommande tactile et son avenir. Le taux d’utilisation de celle-ci se situerait ainsi entre 15 et 20 %.

Selon Free, cela s’expliquerait par le fait que les utilisateurs avaient le choix et ont naturellement préféré rester sur quelque chose dont ils ont l’habitude. Il indique également avoir réfléchi à une « V2 » sous la forme d’une télécommande classique avec un petit écran, qui permettrait de garder le confort des touches physiques tout en profitant de la caractéristique contextuelle.

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Xiaomi Mi 9 SE : Univers Freebox a testé le smartphone promettant de bonnes performances et de belles photos, dans un format compact

Après avoir testé le Xiaomi Mi 9, un modèle haut de gamme à 500 euros, Univers Freebox vous propose de découvrir Xiaomi Mi 9 SE, son petit frère qui affiche un tarif plus abordable (369,90 euros dans sa version 6/64 Go ou 399,90 euros dans sa version 6/128 Go) et un format plus compact. Ce test a été réalisé avec un modèle 6/128 Go prêté par la marque.

Avant d’aller plus loin, rappelons les principales caractéristiques de ce Xiaomi Mi 9 SE :

–   Processeur : octa-core jusqu’à 2,3 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 710)

–   Mémoire vive : 6 Go

–   Écran : dalle Super AMOLED 5,97 pouces offrant une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels) et protégée par du verre Gorilla Glass 5

–   Stockage : 64 ou 128 Go (non extensibles par MicroSD)

–   Compatibilité 4G : support des bandes B1 / B2 / B3 / B4 / B5 / B7 / B8 / B20 / B28

–   Triple capteur photo dorsal : 48 Mégapixels (principal), 13 Mégapixels (ultra grand-angle) et 8 Mégapixels (zoom optique)

–   Appareil photo frontal : 20 Mégapixels (dans une encoche format goutte d’eau)

–   Prise casque : non

–   Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)

–   Connectivité Bluetooth : version 5.0

–   Batterie : 3 070 mAh (non amovible) rechargeable en filaire 18 Watts (bloc fourni)

–   Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface MIUI 10

Un smartphone compact avec une finition de très bonne facture

Comme son aîné, le Xiaomi Mi 9 SE profite d’une finition exemplaire. Son assemblage sans défaut, sa finesse, ses tranches arrondies et son poids bien reparti participent à la sensation de qualité et à la préhension agréable. Nous avons d’ailleurs reçu le Xiaomi Mi 9 SE dans sa version Bleu Océan qui n’incite pas à mettre la coque de protection fournie, tant elle est agréable à regarder. 

 

En mettant le Xiaomi Mi 9 SE aux côtés d’un Asus Zenfone Max Pro M1 et d’un Apple iPhone 6, on voir d’ailleurs l’intérêt des solutions permettant de réduire les bordures. Malgré son écran 5,97 pouces, il propose un gabarit plus proche de celui de l’iPhone 6 avec écran 4,7 pouces que celui du Zenfone Max Pro M1 avec écran de 5,99 pouces. Le Mi 9 SE fera ainsi le bonheur des amateurs de smartphones compacts.

Au niveau du design, les plus tatillons évoqueront le bloc photo arrière dont la protubérance pourra s’avérer gênant pour ceux qui utiliser le smartphone après l’avoir posé sur la table. Le Mi 9 SE devient alors bancal. Un aspect déjà remarqué avec le Mi 9.

Un bel écran et une partie audio décevante

Passons maintenant à l’écran. Que ce soit en termes de luminosité, de rendu des couleurs ou d’angles de vision, l’écran AMOLED du Xiaomi Mi 9 SE fait partie de ceux particulièrement agréables à regarder, que ce soit en vidéo ou dans un jeu. Concernant l’encoche goutte d’eau de cet écran, elle est suffisamment petite pour se faire oublier. Côté reproches, on peut citer les quelques difficultés de lecture avec un fort soleil ou la mauvaise gestion automatique de la luminosité. Comme avec le Mi 9, on vous conseille de désactiver cette dernière, vraiment capricieuse.

Côté son, on retrouve les mêmes reproches qu’avec le Mi 9, à savoir le son qui sort d’un seul haut-parleur dans la tranche inférieure et l’absence du mini-jack. Nous n’avons d’ailleurs pas pu tester les écouteurs d’origine, car ils n’étaient pas présents dans ce modèle de prêt.

Partie communications : support de la 4G avec la bande des 700 MHz (B28)

Nos tests de conversations et de débits se sont bien passés. L’accroche réseau est bonne, les conversations claires – même en environnement bruyant – et on approche facilement les 150 Mbit/s en surf 4G dans les zones bien couvertes – même en présence de beaucoup de monde. À propos de 4G, le Xiaomi Mi 9 SE gère la bande des 700 MHz (B28) utilisée par Free.

Photo : un smartphone polyvalent

Comme sur le Xiaomi Mi 9, on se retrouve avec un triple capteur photo à l’arrière pour permettre une grande polyvalence. Les clichés produits sont très bons avec un bon éclairage. Évidemment, la qualité baisse lorsque l’éclairage baisse. Quant à l’intelligence artificielle, elle peut en faire un peu trop parfois. On aime ou pas.

Ci-dessous, un exemple avec un zoom 8x en intérieur :

Avant et après l’application du mode grand-angle :

En mode nuit, sans puis avec traitement par l’intelligence artificielle (qui atténue les halos de lumière autour au niveau de lampadaires, renforce un peu le vert des arbres et éclaircit certaines zones sombres)  :

À l’avant, les amateurs de selfies trouveront un module 20 Mégapixels qui produit des clichés corrects. Il faudra juste penser à désactiver le mode Beauté activé par défaut, qui a tendance à trop lisser la peau et à produire des clichés peu naturels. Nous avons également noté un problème pour le détourage du sujet pour les personnes ayant un peu plus de cheveux sur le cailloux que votre rédacteur.

Un exemple de selfie en intérieur, avec l’effet de flou d’arrière-plan poussé au maximum :

Notez enfin qu’il faudra penser à désactiver le filigrane d’origine ou à la personnaliser si vous ne souhaitez pas garder celui indiquant une capture réalisée avec le triple capteur photo du Mi 9 SE. Pour cela, ouvrir le menu principal de l’application photo, puis faire "Paramètres/Paramètres/Filigrane photo".

Des performances au rendez-vous

Si le Xiaomi Mi 9 SE fait l’impasse sur le chipset Snapdragon 855 du grand-frère et doit se conter d’un plus modeste chipset Snapdragon 710, il n’est pas en reste côté performances. Aucun ralentissement au niveau de l’interface et on peut, en théorie, faire fonctionner toutes les applications et les jeux présents sur le Play Store. Durant nos tests, Asphalt 9 se lance sans problème et se montre beau et fluide. PUGB Mobile propose les options graphiques à fond, mais a affiché quelques petites saccades durant nos parties. Certains noteront aussi une chauffe modérée, mais bien réelle, dans la supérieure au dos.

Abordons la partie autonomie. Avec une batterie 3 070 mAh, elle s’annonce correcte, à défaut d’être excellente. Durant nos tests, malgré de nombreuses manipulations, des tests et du jeu gourmand, la charge ne fond pas comme neige au soleil. Deux jours semblent envisageables avec ce smartphone, si vous n’êtes pas constamment dessus. Du côté de la charge, Xiaomi propose un bloc 18 Watts. En 15 minutes, nous avons récupéré 25 % de batterie. Au bout de 30 minutes, nous avons récupéré 44 %. De quoi envisager une petite recharge le matin et partir l’esprit plus tranquille. Pas de charge sans-fil Qi comme le Mi 9, par contre.

MIUI : pas de tiroir d’applications, mais une interface très complète

Le Xiaomi Mi 9 SE est fourni avec une ROM MIUI, basée sur Android Pie. Elle est question de goût, sachant qu’elle s’éloigne de l’expérience Android originale avec l’absence du tiroir d’applications qui rappellera davantage iOS. 

 

Comme nous le disions lors du test du Xiaomi Mi 9, celle-ci se révèle en revanche très complète et truffée de fonctions appréciables. Citons la fonction applications clonées pour lancer plusieurs instances d’une même application, le mode nuit pour la consultation nocturne, la possibilité de garder ou non les boutons de navigation et le mode à une main qui permet de simuler un écran 3,5, 4 ou 4,5 pouces après un glissement au niveau des boutons de navigation.

 

 

Pour la sécurisation, enfin, on aura le choix entre le lecteur d’empreintes sous l’écran et la reconnaissance faciale qui se déclenche en soulevant le smartphone grâce à l’accéléromètre. Les deux solutions se révèlent plutôt efficaces. La première se montrera plus sécurisée, mais la seconde se révèlera aussi très pratique au quotidien. Toujours à propos de la première, nous avons remarqué quelques ratés lors du déverrouillage que nous n’avions jamais constaté sur le Mi 9. Nul doute que Xiaomi devrait améliorer cela grâce à des mises à jour.

VERDICT : 

Si nous avions été conquis par la proposition du Xiaomi Mi 9, nous le sommes également par ce Xiaomi Mi 9 SE. Il propose globalement la même expérience utilisateur dans un format plus compact et pour un prix plus attractif. avec quelques concessions. Il fait l’impasse sur le meilleur chipset mobile du moment et la recharge sans-fil. L’offre est alléchante et réellement intéressante pour les abonnés Free Mobile, sachant que le smartphone gère la 4G 700 MHz.

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Interview Univers Freebox : Xiaomi France annonce un smartphone 700 MHz exclusif aux abonnés Free Mobile

Alors que Xiaomi célèbre sa première année en France, nous avons pu interroger Yan Liu, le Country Manager de la branche française. Il nous dresse un bilan de cette première année et nous annonce en exclusivité l’arrivée d’un smartphone rien que pour les abonnés Free Mobile.

1/ Bonjour Yan, pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour nos lecteurs ?

Bonjour, Je suis Yan Liu, le Country Manager de Xiaomi France, que nous avons lancé le 22 mai 2018, il y a tout juste un an. Aujourd’hui, l’équipe compte 22 personnes et va continuer à s’étoffer. Xiaomi n’est pas qu’un fabricant de smartphones. Nous proposons également en France de nombreux autres produits comme des trottinettes, des ampoules connectées, des vidéoprojecteurs et des caméras de surveillance avec toujours cette même idée de l’innovation pour tous, car prix bas ne signifie pas produits de mauvaise qualité. Xiaomi est très connu en Chine et en Inde. En Europe, nous sommes déjà présents en Espagne, au Royaume-Uni, en Italie et en France.

2/ De manière plus générale, comment se porte Xiaomi en France, marché où il est arrivé en mai 2018, soit il y a un an ?

Ça se passe très bien et surtout ça va très vite. En un an nous sommes déjà 5e sur le marché français, selon Canalys. Le Redmi Note 5 a été un succès en 2018 en France, tout comme plusieurs produits tels que les trottinettes, les bracelets, la Mi Box, la caméra 360 ou les ampoules connectées. Nous avons également ouvert 6 boutiques Mi Store et d’autres vont venir dans les prochains mois à travers la France.

3/ Quatre smartphones Xiaomi sont disponibles dans la boutique Free Mobile. Excepté le modèle Redmi Note 5, ils supportent la 4G sur la bande des 700 MHz (B28). Cela sera-t-il désormais le cas pour tous les modèles qui rejoindront le catalogue de l’opérateur ?

Oui, au-delà du Redmi Note 5, nous avons également les Mi 9, Mi 9 SE et Mi 8 Lite, qui sont disponibles sur le site de Free Mobile et tous compatibles avec la bande des 700 MHz (B28). Le Mi 9 SE sera d’ailleurs disponible dans une quarantaine de Free Center pour les abonnés qui souhaitent le voir et le tester.

4/ Comment ont été choisis les smartphones Xiaomi proposés chez Free Mobile ?

L’ADN de Free et Xiaomi sont très proches. Le rapport qualité prix est dans notre ADN. Nous proposons et cherchons avec Free Mobile à proposer les meilleurs smartphones possible aux abonnés

5/ D’ailleurs, avez-vous des infos à nous donner sur des smartphones Xiaomi à venir chez Free Mobile ?

Oui notre best-seller, le Redmi Note Note 7, le meilleur rapport qualité/prix à 200 euros, arrive dans une version compatible B28 dans les prochains jours chez Free Mobile. D’autres suivront bien entendu. Lui aussi pourra être testé en Free Center. 

6/ En parlant des smartphones Redmi, pouvez-vous nous expliquer ce choix de les faire évoluer en tant que marque, eux qui faisaient au début l’objet d’une simple gamme chez Xiaomi ?

Comme le précisait notre fondateur Lei Jun, Redmi se concentre sur le segment rapport qualité/prix très agressif, tandis que Xiaomi se concentre sur le marché moyen-haut de gamme. Cependant, en France, il n’y a pas cette séparation. Les équipes France s’occupent aussi bien de Xiaomi que de Redmi.

7/ Pour les amateurs de grosses performances et les joueurs, peut-on espérer voir un jour débarquer le Pocophone F1 ou le Black Shark 2 chez Free Mobile ?

Back Shark est une marque indépendante dans laquelle nous avons investi pour les faire grandir. Nous fonctionnons un peu comme des incubateurs. Elle fait partie de l’écosystème de nos entreprises partenaires. Nous discutons régulièrement avec Free Mobile pour proposer des smartphones de qualité au meilleur prix. Comme je vous le disais, le Redmi Note 7 arrive en version B28 très bientôt.

8/ À propos de Pocophone justement, le second modèle avec un chipset Snapdragon 855 doit-il arriver prochainement ?

Je ne peux que vous parler de produits annoncés.

9/ Parlons à présent des mises à jour. Un teaser a annoncé la bêta d’Android Q sur les smartphones Mi 9 et Mi Mix 3 5G. Pouvez-vous nous en dire plus concernant la proportion des modèles Xiaomi qui profiteront de la mise à jour ?

D’autres smartphones Xiaomi seront bien entendu sous Android Q. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés du déploiement.

10/ Parlons de la 5G. Vous proposez cette connectivité sur une variante Mi Mix 3. Quand la verra-t-on sur les modèles plus abordables ?

Ce n’est pas seulement une question de smartphones, mais également de réseaux. Le gouvernement et les opérateurs discutent ensemble pour un déploiement en 2020. Pour le moment en Europe, seule la Suisse dispose d’un réseau 5G. D’où la disponibilité du Mi MIX 3 5G sur ce marché. Nous proposerons d’autres modèles 5G au fur et à mesure du déploiement.

11/ Quand verra-t-on le premier smartphone pliable de Xiaomi ?

Vous avez sûrement vu la vidéo de Lin Bin, notre co-fondateur et président. La vidéo est spectaculaire. Mais, pour l’instant, il s’agit d’un prototype et je ne peux vous en dire plus.

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Interview Univers Freebox : les smartphones Nokia chez Free supporteront-ils la 4G 700 MHz et auront-ils droit à Android 10 Q ?

 

Les smartphones Nokia ont récemment fait leur retour dans la boutique de Free Mobile. Nous avons ainsi interrogé Bertrand Dupuis de HMD Global, la société qui fait vivre la marque dans le secteur des smartphones, pour en savoir plus à leur sujet. Faut-ils en attendre d’autres prochainement ? Auront-ils toujours la compatibilité 700 MHz ? Profiteront-ils tous de la mise à jour Android 10 Q ?

1/ Bonjour Bertrand, pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour nos lecteurs ?

Je suis responsable des activités de HMD en France, fort de nombreuses expériences professionnelles autour du mobile sous toutes ses formes (services et applis mobiles, marketing mobile, vente et marketing des produits), en France et à l’international.

2/ Les smartphones Nokia avaient disparu des radars suite au rachat des Lumia sous Windows Phone par Microsoft. Comment s’est opéré leur retour avec HMD Global ?

HMD Global est une société finlandaise qui a obtenu la licence de Nokia pour concevoir, fabriquer et vendre des smartphones Nokia. Nous respectons l’ADN historique de la marque Nokia, en fabriquant des mobiles et des smartphones sous Android qui ont la particularité d’être durables, performants et fiables. Mieux : chacun de nos smartphones s’améliore avec le temps. Nous garantissons des mises à jour Android sur tous nos modèles (nouveautés fonctionnelles et mises à jour de sécurité).

3/ Un seul smartphone de la marque, le Nokia 1 Plus, que nous avons d’ailleurs testé, est présent dans la boutique de Free Mobile. Comment a-t-il été choisi ?

Cet excellent choix est fait par les équipes produits de Free, sans doute pour ses très bonnes performances, sa légèreté, sa finesse et sa qualité de fabrication dans cette catégorie de prix. Nous croisons les doigts pour qu’il ne reste pas le seul smartphone Nokia en boutique Free pendant longtemps.

4/ Le Nokia 1 Plus supporte la bande des 700 MHz (B28) utilisée par la 4G de Free Mobile. Cela est-il et sera-t-il le cas pour tous les smartphones Nokia commercialisés en France ?

C’est le cas pour tous nos nouveaux smartphones annoncés cette année.

5/ La dernière version d’Android est un argument fort pour les consommateurs. Pouvez-vous nous dire si tous les smartphones Nokia, y compris les modèles d’entrée de gamme comme le Nokia 1 Plus livré avec Android Pie et dont nous avons parlé plus haut, profiteront de la mise à jour Android Q ? 

Oui, tous nos smartphones bénéficieront des mises à jour Android Q, y compris le Nokia 1 plus.

6/ On parle beaucoup de la 5G en ce moment. On a d’ailleurs eu vent d’une version 5G du Nokia 9 PureView, comme l’a fait Xiaomi avec son Mi Mix 3 et Samsung avec son Galaxy S10. Pouvez-vous nous en dire un peu plus (arrivée, positionnement tarifaire, etc.) ? 

Nous n’avons pas annoncé de smartphones 5G. Cette technologie est bien évidemment très prometteuse, mais nous attendons déjà qu’un réseau 5G se déploie.

7/ On parle aussi beaucoup des smartphones pliables. Quelle est la position de HMD Global sur le sujet ?

Nous sommes friands de formats différents capables de répondre à des nouveaux besoins. Mais, là non plus, nous n’avons rien annoncé.

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