En 2018, le groupe de Xavier Niel a consacré 15,7 millions d’euros à des travaux d’études et de recherches portant sur les activités xDSL, fibre optique et mobile, soit 5 millions d’euros de plus qu’en 2017.
Chaque année, Iliad consacre un effort notable à l’innovation dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. C’est de notoriété publique, sa politique de recherche et développement est structurée autour de deux objectifs, à savoir "offrir des services différenciés aux abonnés grâce à des matériels dédiés et réduire les coûts liés à la construction et l’exploitation de son réseau".
Autrement dit, Free développe notamment lui-même les nouvelles générations de boîtiers Freebox intégrant les dernières innovations techniques. Le groupe de Xavier Niel entend à ce propos "continuer à développer en interne, à la fois l’architecture des équipements destinés à l’exploitation de ses réseaux et à la fourniture des services à ses abonnés, ainsi que les applications logicielles développées sous Linux, utilisées par chaque société du groupe", a t-il communiqué il y a quelques jours.
Au total en 2018, Iliad a consacré 15,7 millions d’euros à des travaux d’études et de recherches portant sur les activités xDSL, fibre optique et mobile, sans plus de précision. Force est de constater que le budget consacré à la recherche est en hausse année après année. A titre de comparaison, Iliad a dépensé en 2017 environ 10,8 millions d’euros contre 10,4 en 2016 dans la recherche et développement. En 2009 soit avant la commercialisation de la Freebox Révolution, seulement 1,8 million d’euros ont été injectés par l’opérateur dans ce domaine.
A noter que les dépenses de recherche & développement incluent les travaux de recherche, les coûts de création de produits nouveaux ainsi que les dépenses liées à l’évolution et à l’adaptation de produits existants. Par ailleurs, Iliad a déposé jusqu’à présent quarante-trois familles de brevets dans les domaines de la fibre optique, de la distribution de flux multimédia et de la transmission de données par courants porteurs en ligne (CPL), des boîtiers femtocell et des serveurs d’hébergement. Aucune nouvelle famille de brevet n’a ainsi été déposée en 2018.