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Free continue de lancer ses offres fibre progressivement en zone AMII de SFR. Des adresses Freebox sont à présent éligibles dans 11 villes réparties dans 7 départements.

Bonne nouvelle pour les abonnés concernés, Free ouvre certaines zones sur les réseaux d’SFR. Des abonnés Freebox sont désormais éligibles à la fibre optique dans le Nord, l’Oise, le Val d’Oise, les Alpes-Maritimes, la Seine Maritime, le Pas de Calais, et le Var, révèle ce matin Busypider. Au total, 11 villes sont concernées, comme Compiègne,  Haulmont, Jeumont Maubeuge, La Colle sur Loup, Boulogne sur mer et Le Petit Quevilly.

Fruit de la signature il y a 7 mois, d’un contrat d’accès dans la zone AMII de SFR sur les mêmes principes que celui conclu avec Orange, les offres fibre de Free se démocratisent non seulement sur les RIP à vitesse grand V mais également sur les réseaux de l’opérateur au carré rouge. En mars dernier, une première zone a été ouverte, dans la  banlieue de Toulouse, puis la Rochelle et son agglomération ou encore la banlieue de Nantes et de Lyon ont emboîté le pas. A noter que début octobre, l’opérateur de Xavier Niel a commencé à lancer ses offres fibre sur un réseau d’initiative publique de SFR Collectivités, Debitex. Celui-ci dessert la Seine-Saint-Denis (93) et le Val-d’Oise (95).

Ce sont des nouveautés très attendues concernant la caméra Free qui ont été lancées aujourd’hui suite à la mise à jour de la Freebox Delta

Jusqu’à présent, les fonctions de la caméra du pack sécurité de la Freebox Delta etaient plutôt limitées. Il etait uniquement possible de visualiser la vidéo en live, sur son ecran TV ou depuis l’application Freebox. Depuis la mise à jour du serveur Delta, deux nouvelles fonctions vont démultiplier les possibilités de la caméra.

En effet, celle-ci peut désormais détecter les mouvement et enregistrer la vidéo le cas échéant. Concrètemenet, la caméra va repérer les changements de pixels, et pourra donc détecter un mouvement. Deux paramètres sont disponibles si les réglages par défaut ne conviennent pas à l’environnement de votre caméra :

Sensibilité : La sensibilité définit la faculté d’un pixel à être sensible aux changements. Quatre réglages sont disponibles (1-4). Plus cette valeur est haute, plus les déclenchements seront fréquents.

Seuil : Le seuil définit le nombre de pixels devant changer pour déclencher la détection de mouvement. Quatre réglages sont disponibles (1-4). Plus cette valeur est haute moins les déclenchements seront fréquents.

Il est possible d’activer cette fonction de façon permanente ou uniquement quand l’alarme est activée. Les clips vidéos ainsi enregistrés se trouvent sur l’onglet historique de la caméra qui contient 200 enregistrements au maximum. 

Les possibilités de ces nouvelles fonctionnalités sont nombreuses. Désormais, si quelqu’un s’introduit chez vous, vous disposerez d’un enregistrement vidéo et disposerez d’une preuve auprès de la police. Autre utilisation, vous pouvez surveiller votre enfant qui dort dans sa chambre, même lorsque vous êtes au travail et qu’il est gardé par la nounou. Vous disposerez des vidéos pour savoir si tout s’est bien passé.

Mais surtout, contrairement au détecteur de mouvements inclus dans le pack de sécurité, la caméra détecte les mouvements même à travers une vitre. Suivant la configuration de votre logement, il vous sera ainsi possible de savoir qui est venu sonner chez vous durant la journée en posant la caméra devant la vitre de votre porte, le cas echant. Vous pouvez également jouer aux espions en herbe, en cachant la caméra derrière un mirroir sans tain par exemple, elle détectera et enregitrera tout ce qui se passe dans votre logement en votre absence. A vous d’inventer d’autres utilisations possibles…

Pour le moment, il faut attendre la mise à jour de l’application Freebox pour bénéficier de cette nouvelle fonction, mais il est déjà possible de la tester grâce à la beta sur iOS disponible ici. Bien évidemment, pour pouvoir effectuer ces enregistrements, il faut évidemment inserer un disque dur dans le serveur de votre Freebox Delta si vous n’en avez pas encore, ou connecter un disque dur externe. Si vous disposez de plusieurs disques durs, vous pouvez choisir sur lequel seront stockées les vidéos.

Les offres Freebox Delta et Delta S viennent d’être agrémentées de nouvelles machines virtuelles et avec cette fonctionnalité, de nouvelles possibilités s’ouvrent aux abonnés. Dont celle d’opter pour un autre système de domotique: Jeedom, et ce avec des tarifs préférentiels.

Un nouvel acteur dans la domotique compatible avec la Freebox Delta

Lors du lancement de la dernière box de l’opérateur, de nombreux partenaires étaient listés dont Somfy, acteur majeur de la domotique. Une nouvelle option s’offre dorénavant aux abonnés Freebox Delta, avec l’arrivée de Jeedom sur leurs box, grâce aux machines virtuelles lancées aujourd’hui. La marque explique dans un billet de blog qu’ils ont été contactés par l’équipe de Freebox il y’a quelques mois pour faire partie de la liste de machines virtuelles disponibles de base sur la Freebox.

Ainsi, il est désormais possible de disposer de tous les services d’une box Jeedom, directement dans la Freebox Delta. Sur le blog, l’équipe explique que le port USB de la box est exploitable et permet de brancher toutes les antennes que vous souhaitez et que les performances sont assez bonnes pour permettre une utilisation normale. La marque a également publié un guide d’installation pour activer Jeedom sur la Freebox, que vous pouvez retrouver ici. L’installation de cette machine virtuelle dédiée permet notamment de gérer vos équipements domotiques de la marque Domadoo par exemple. Il s’agit ainsi d’une alternative au Hub déjà proposé par la Freebox Delta et si vous aviez déjà des équipements domotiques compatibles, cela vous permettra de centraliser leur utilisation sur une seule box: votre Freebox. Pour ceux ayant peur de se lancer, le site Jeedom propose de nombreux tutos pour installer et gérer vos équipements qui pourraient vous rassurer. A noter qu’à l’occasion de l’arrivée de Jeedom sur Freebox, la marque Domadoo propose un kit de démarrage ainsi que le code promo “DELTA” sur l’ensemble de la boutique avec une remise de 15% valable jusqu’au 20 octobre 2019. C’est également le cas pour les Services Packs Ultimate de Jeedom, au tarif de 70€ à la place de 85€.

Concrètement, qu’apporte Jeedom ?

Pour ceux ne connaissant pas vraiment le milieu de la domotique et Jeedom en particulier, voici quelques exemples des services proposés par la marque. Du côté logiciel, on peut ainsi trouver une interface Open Source, gratuite, compatible avec Linux (et donc sur Freebox Delta via les VM) ainsi qu’une application mobile permettant de gérer vos équipements. Jeedom propose également un marché de plug-ins, chacuns dédiés à l’utilisation d’un équipement ou type d’appareil en particulier avec une sélection de plug-ins gratuits, tandis que d’autres sont payants. Si vous pouvez personnaliser votre expérience en choisissant un à un les plug-ins que vous souhaitez utiliser, Jeedom propose également des packs proposant d’accéder à tous les plug-ins officiels ainsi qu’a d’autres fonctionnalités.

Ici un aperçu des diverses interfaces utilisateurs de Jeedom

Les offres de Jeedom, personnalisable selon les besoins avec du Cloud, du Monitoring en option par exemple…

En parlant justement d’équipements domotique, Jeedom travaille notamment avec la marque Domadoo, qui propose un large éventail de produits domotiques. On y trouve ainsi des prises commandées et dotées d’un consomètre, des capteurs pour les portes et les fenêtres mais aussi des équipements dédiés à l’éclairage, des volets roulants, des thermostats et bien d’autres appareils dédiés à rendre votre maison plus connectée.

Ici quelques exemples d’équipements réservés à l’extérieur, dans votre jardin par exemple.

Un pack de démarrage pour les abonnés Freebox Delta

Comme indiqué plus haut, un pack de démarrage est proposé aux abonnés Freebox Delta, comprenant un contrôleur USB (qui permet ainsi d’incorporer l’écosystème Z-Wave à la Freebox Delta pour permettre un plus grand choix d’appareils compatibles) , une prise commandée et intelligente ainsi qu’un détecteur de fumée pour 166.48€ au lieu de 184.97€. Le site conseille d’ailleurs aux novices dans le domaine de la domotique d’opter d’abord pour ce pack afin de se familiariser avec l’écosystème et d’ajouter au fur et à mesure des équipements supplémentaires pour rendre leur maison encore plus connectée selon leurs besoins.

Le pack de débutant proposé par Domadoo pour les abonnés Freebox Delta

Quelques équipements compatibles avec le pack de démarrage proposé par Domadoo

A la suite de la mise à jour du Server de la box haut de gamme de Free, les VMs sont accessibles aux abonnés Freebox Delta ou Delta S. Vous pouvez désormais installer une multitude de logiciels sur votre server !

Abonnés non-technophiles, ne prenez pas vos jambes à votre cou. Mais qu’est-ce qu’une VM au fait ? Une Machine Virtuelle, ou Virtual Machine (VM) en anglais, est un ordinateur entièrement logiciel: il est simulé avec un programme. Cela sert en général à tester un autre système d’exploitation, ou installer des logiciels qu’on ne peut installer sur son système. Les VMs sont également utilisées pour augmenter la sécurité d’un déploiement logiciel, grâce à une séparation plus forte. 

“Plus précisément, sur le Freebox Server Delta, les VMs permettent d’installer un système Linux ARM64, pour profiter chez soi d’un ordinateur d’appoint accessible à distance, ou pour auto-héberger des services personnels. L’accès au port USB ouvre des possibilités liées au matériel ou à la domotique: à vous de les trouver !”, indiquent les développeurs de Free ce matin.

Si les applications sont nombreuses, voici quelques idées pour démarrer, distillées par Free. Avec la création de machines virtuelles, vous pourrez par exemple, héberger un cloud personnel avec Yunohost, Nextcloud ou Cosy Cloud, mais aussi indexer le contenu multimedia présent sur le Freebox Server ou réseau local avec Plex ou Emby. Plus fun, vous aurez la possibilité d’héberger des parties de Minecraft avec le serveur pour l’édition java, télécharger une blockchain populaire pour inspecter les transactions hors-ligne, utiliser un bureau linux d’appoint qui reste toujours allumé, héberger un site web chez soi. Ce ne n’est pas tout, Free permet également de brancher des capteurs température et humidité en USB pour faire station météo, de faire un time-lapse avec une webcam USB ou encore d’apprendre à utiliser un serveur Linux à distance et de contrôler sa maison avec une solution domotique complémentaire du pack sécurité Freebox. Pour ceux qui le veulent, il est envisageable de brancher un micro et un haut-parleur USB pour faire un assistant vocal maison comme Snips.

A noter que Microsoft ne peut pas être installé, “Windows n’inclut pas les drivers VirtIO par défaut nécessaires pour les VMs”, précise un développeur. Pour ceux ayant déjà un Raspberry Pi chez soi, l’opérateur indique : “en général, les VMs Freebox sont plus rapides et plus fiables. D’abord, parce que nous utilisons le mode ARM64 uniquement. Là où la distribution officielle Raspberry Pi, Raspbian est bloquée en ARM32, moins performant. Il est aujourd’hui  possible d’installer une distribution Linux arm64 pour Raspberry Pi 3, mais pas encore pour Raspberry Pi 4.”

Autre information, grâce au partage réseau, il esr possible d’accéder à ses fichiers Freebox comme n’importe quel ordinateur connecté au réseau local. Côté limitations, une “VM ne peut utiliser que 1 ou 2 CPUs virtuels, et seulement 3 CPUs peuvent être utilisés en tout (ce qui fait un maximum de 3 VMs fonctionnant en même temps). Coté mémoire vive, un peu moins de 1G peuvent être attribués aux VMs”, fait savoir le blog des développeurs. Enfin, Il ne peut y avoir qu’une seule interface réseau, un seul disque virtuel, ou un seul CD-ROM par VM et une seule VM peut utiliser l’USB à la fois.

Plusieurs systèmes Linux sont proposés pour être téléchargés et pré-installés: aujourd’hui Fedora 30, Ubuntu 19.04, et Debian 10.1 sont disponibles. D’autres seront ajoutés et enlevés par la suite.

Free déploie une mise à jour du Server de la Freebox Delta avec l’intégration des machines virtuelles dénichées l’été dernier par un internaute dans la nouvelle version de Freebox OS.

Les développeurs Freebox viennent en effet d’annoncer le lancement d’une nouvelle mise à jour, estampillée 4.1.0 pour le Server de la Freebox Delta. Pour le moment, aucune précision n’est donnée sur son contenu si ce n’est l’arrivée des machines virtuelles. Pour en bénéficier, il vous suffit de redémarrer votre Server.

Un an après son arrivée en Italie, la marque Iliad a déjà acquis une influence importante et se place directement dans le top 100 des marques les plus influentes du pays.

Si l’opérateur mobile italien était encore trop jeune pour prendre sa place dans le classement Ipsos de l’année 2018, il arrive en fanfare en 2019 en se plaçant directement 64° marque la plus influente via un sondage ayant interrogé 4 550 italiens. Avec cette place honorable, il dépasse ainsi des marques plus anciennes comme Heineken ou Carrefour et approche petit à petit de l’influence de Twitter, le réseau social s’étant classé 57° cette année.

Les critères pour évaluer l’influence d’une marque étaient les suivants: être digne de confiance (fiable), l’implication de la marque, l’innovation (capacité à définir des tendances), l’engagement social et la présence sur le marché. Et avec cette place , il a déjà surclassé un de ses concurrents : FastWeb. D’autres opérateurs se retrouvent derrière le nouvel arrivant, dont l’opérateur suisse Swisscom par exemple, qui a chuté au 80e rang. Cependant, les autres opérateurs italiens, implantés depuis plus longtemps restent en tête, avec TIM qui chute de 7 places, arrivant à la 29ème position, Vodafone lui passe à la 41ème et Wind Tre à la 47e.

La “révolution Iliad” semble donc avoir conquis les Italiens, avec une projection de la marque sous les feux des projecteurs en très peu de temps et l’acquisition de 4 millions d’abonnés en 14 mois d’activité.

Source : UniversoFree

Crédit photo : Busypider

Free continue de développer sa stratégie de communication locale. Après des campagnes dans le mobilier urbain et des publicités repérées sur des sachets de pain dans des boulangeries, place désormais aux taxis !

On le sait, Free mise sur la publicité locale pour faire les yeux doux à la population et se montrer visible dans les zones où l’arrivée de ses offres fibre n’est pas de notoriété publique. Dans cette optique et comme il nous l’a annoncé lors de la convention Free, l’opérateur de Xavier Niel promeut à présent sa fibre sur les taxis avec un message vous incitant à embarquer avec ses offres FTTH, rapporte Busyspider. S’ils ne l’étaient pas, les habitants de Brive La Gaillarde et Moulins sur Allier seront désormais au courant de la disponibilité de la fibre de Free.

Fin mai, le directeur général d’Iliad, Thomas Reynaud a indiqué que lorsque la fibre Free arrivait dans une nouvelle ville, les habitants n’étaient pas forcement informés. C’est pourquoi l’opérateur de Xavier Niel a décidé de corriger le tir et les résultats sont là, puisque Free a annoncé début septembre être le premier recruteur sur la fibre au deuxième trimestre devant Orange avec 172 000 nouveaux abonnés engrangés.

Cet après midi, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances et Sébastien Soriano, président de l’Arcep, ont présenté les onze premiers projets d’expérimentation 5G retenus.

En janvier 2019,  le Gouvernement et l’Arcep ont lancé conjointement un appel à la création de plateformes d’expérimentation 5G, ouvertes à des tiers, dans la bande de fréquences 26 GHz (bande de fréquences dites « millimétriques »). L’objectif de cet appel était de favoriser l’appropriation par l’ensemble des acteurs des possibilités offertes par cette bande de fréquences, et d’identifier les nouveaux usages de la 5G.

Parmi les projets déposés, onze ont été retenus ce jour. Leur degré de maturité technique a été analysé par l’Arcep afin de leur délivrer une autorisation d’utilisation des fréquences 26 GHz. De nouveaux dossiers seront instruits au cours des prochaines semaines par l’Arcep.

Ces autorisations leur permettent d’utiliser d’importantes largeurs de bandes de fréquences, pour une durée pouvant aller jusqu’à trois ans. Les acteurs dont les projets ont été retenus devront disposer d’un réseau expérimental 5G opérationnel d’ici le 1er janvier 2021 au plus tard, et le mettre à disposition d’acteurs tiers qui pourront y mener des expérimentations 5G. Ils devront également publier les conditions d’accès au réseau expérimental, et transmettre à l’Arcep un rapport détaillé sur les expérimentations effectuées dans le cadre de la plateforme, notamment le nom du ou des tiers qui mènent des expérimentations avec le réseau expérimental 5G.

Les porteurs de projets autorisés au 7 octobre 2019 sont :

• Universcience, à la Cité des Sciences et de l’Industrie (75)

• Saint-Quentin-en-Yvelines, au Vélodrome National (78)

• Bordeaux Métropole (33)

• Le Grand Port Maritime du Havre (76)

• Campus Nokia de Paris-Saclay (91)

• L’Etablissement Public d’Aménagement Paris la Défense (92)

• Bouygues Telecom, pour la gare de Lyon Part-Dieu, en lien avec SNCF (69)

• Bouygues Telecom, pour une zone industrielle de la ville de Saint-Priest (69)

• Bouygues Telecom, pour les villes de Vélizy (78) et de Meudon (92)

• Orange, pour la gare de Rennes, en collaboration avec SNCF et Nokia (35)

• Orange, pour le site de co-innovation 5G Lab, à Châtillon (92)

La carte ci-dessous fait apparaître les lieux du territoire métropolitain où des expérimentations 5G sont en cours. Les expérimentations 5G apparaissent en rouge et les plateformes d’expérimentation 5G ouvertes en bande 26 GHz apparaissent en bleu.

Focus sur Free Mobile et les expérimentations 5G

Pour sa part, Free Mobile disposait au 1er octobre de 7 stations de test de la 5G à Paris, mais n’apparait directement dans les projets sélectionnés aujourd’hui.  Toutefois, l’opérateur a signé début septembre un accord stratégique avec Nokia, 1er équipementier européen, pour le déploiement de son réseau 5G en France mais aussi en Italie. Et il y a justement un projet de Nokia qui a été selectionné aujourd’hui, ce qui permettra indirectement à Free de bénéficier de ces expérimentations

Installée sur le campus Paris-Saclay, l’objectif de la plateforme d’expérimentation de Nokia est, outre de tester et valider les produits et solutions 5G de Nokia, de mettre à disposition des clients et d’acteurs de l’écosystème un réseau 5G pour développer et tester des nouveaux cas d’usage. Les tests sont réalisés dans un environnement réel, en extérieur et en intérieur grâce aux antennes Nokia 5G installées sur les toits, à différentes hauteurs et aussi dans des salles de travail. Le programme comprend également un accueil de « start-ups en résidence » qui collaborent avec les équipes de R&D de Nokia et celles du « Garage ». Parmi les cas d’usage qui sont développés par ces start-ups, il y a notamment une solution de drones automatiques pilotée en 5G, une solution pour vivre une expérience acoustique unique lors des concerts, ou encore une solution vidéo 360° en réalité virtuelle.

Free Mobile prévoit d’implanter une antenne-relais dans la commune de Simorre dans le Gers. Opposé au projet, un collectif demande un moratoire. Pour le maire tout est en règle.

Les riverains grincent des dents. Ce projet d’implantation de Free Mobile, dont le dossier a été ouvert en 2015, est jugé trop haut et trop proche d’une école bien que l’impact des ondes ne semble pas être au centre du problème  : « Même si on est dans le fantasme concernant les ondes toxiques, on peut poser le problème d’une désaffection de l’école, déjà fragile. Cette antenne peut dissuader des parents d’y inscrire leurs enfants. Et puis il y a le principe de précaution en matière de santé. L’autre enjeu, c’est le patrimoine. On vient d’avoir le titre de Mon beau village, le label Cittaslow…C’est un peu schizophrène ! » martèle un des membres du collectif dans les lignes de La Dépêche.

Les opposants dénoncent également l’absence de consultation et la hateur de l’installation, «Le clocher de Simorre mesure 29 m… Et juste à côté de l’école : on sait très bien que derrière, il y aura la 5G et on n’a pas envie que les cerveaux des enfants servent de relais ! On aurait aimé qu’il y ait une concertation publique. » enchérit un autre réfractaire à cette implantation. Le collectif demande par conséquent un moratoire et le déplacement de l’antenne ainsi que la réalisation d’une étude de santé publique.

Mais pas de quoi déstabiliser le maire pour qui tout est en règle. « L’antenne est à 550 m du centre du village et à 257 m de l’école. Le minimum autorisé, c’est 100 m. Je ne suis pas un professionnel des ondes, je suis maire d’une commune de 700 habitants. On me fournit un dossier technique qui correspond aux normes nationales. Je le respecte, voilà tout », rétorque l’élu avant de le rappeller, ce projet n’a pas été dissimulé, plusieurs conseils municipaux et réunion publiques ont pris place à cet égard  et des documents ont été soumis aux administrés. Stupéfait par cette mobilisation, le maire défend Free Mobile en rappelant que  tous les opérateurs ont l’obligation de couvrir 98 % du territoire d’ici 2027, “donc ils plantent tous leurs antennes. Je ne vois pas où est le problème, même si je comprends leurs inquiétudes, car là-dedans tout le monde est de bonne foi. Ça fait partie des risques du poste de maire !.”