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Tuto Freebox: comment paramétrer le nouveau pare-feu IPV6 et pourquoi il est important de l’activer

Lors de sa mise à jour des server Freebox déployée ce matin, Free a dévoilé une nouvelle fonctionnalité activable depuis l’OS de la Freebox. Qu’est ce que ce firewall IPV6, comment l’activer et à quoi sert-il ? Univers Freebox vous explique tout. 

La mise à jour 4.0.6 du Server des Freebox Delta, Revolution et Mini 4K propose désormais un Firewall (ou "pare-feu") IPV6. La fonctionnalité avait été annoncée lors de la convention Free il y’a quelques semaines et un freenaute assidu avait découvert cette fonctionnalité avant le déploiement de la mise à jour.  L’IPv6 est une évolution du protocole de communication IP (Internet Protocol), lequel permet d’attribuer une adresse à un appareil présent sur le réseau. Un ordinateur, un smartphone, une tablette, une console de jeu ou une box Internet. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce protocole et notamment ce qu’il apporte, voici un lien vers un article dédié

A quoi sert ce pare-feu ? 

Depuis cette année, Free a annoncé que l’IPV6 est vouée à remplacer l’IPV4 sur les Freebox. C’était notamment clairement visible lors de la dernière mise à jour server déployée par l’opérateur, qui rendait l’IPV6 natif. Pour expliquer simplement : l’IPV4 faisait passer les requêtes de serveurs externes par la Freebox avant qu’elles soient redirigées vers l’un des appareil connecté à son réseau (smartphone, PC, tablette…) en rendant invisible leur adresse IP interne. L’IPV6 supprime cet intermédiaire en permettant à chaque appareil connecté de posséder sa propre adresse IP et donc de recevoir directement ces requêtes. 

Le pare-feu est donc présent pour agir comme un filtre et éviter un surplus de requêtes de la part d’un serveur mais surtout d’éviter les requêtes de serveurs inconnus. Il est utile puisque, contrairement à l’IPV4 où les appareils connectés au réseau étaient cachés, en IPV6 les smartphones ou pc connectés sont visibles. Il s’agit ici d’un outil de sécurité permettant d’éviter une attaque DDOS par exemple ou encore l’exploitation d’une faille de sécurité (entre autre sur un objet connecté comme une caméra). 

Comment l’activer ? 

Avant tout, assurez-vous bien d’avoir redémarré votre server pour bénéficier de la dernière mise à jour. Une fois cela fait, il vous faut vous rendre sur votre OS Freebox, accessible sur n’importe quel navigateur sur mafreebox.freebox.fr. Une fois sur cette page, entrez votre mot de passe Freebox puis rendez vous sur l’onglet "paramètres de la Freebox". 

Une fois cette fenêtre ouverte, assurez vous bien d’être dans le mode avancé des paramètres, puis cliquez sur le bouton "Configuration IPV6".

Vérifiez bien que vous arrivez sur la section "Général" de la configuration IPV6. Il vous suffit ensuite d’activer ce firewall en cochant une case, puis de cliquer sur "appliquer" et vous bénéficierez ainsi de cette sécurité supplémentaire. 

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Déploiement 4G : Free, comme les autres opérateurs, a tourné au ralenti en mai, mais fait encore un carton sur l’activation des fréquences 700MHz

L’ANFR vient de publier les chiffres de déploiement des réseaux mobiles au 1er juin 2019 A cette date 46 585 sites 4G sont autorisés par l’ANFR, dont 41 637 en service, tous opérateurs confondus. Au mois de mai, les autorisations et mises en service de sites 4G ont poursuivi leur progression :

  • les demandes d’autorisations des sites 4G se sont accrues de 0,8%;
  • les mises en service de sites 4G ont augmenté de 0,5%. 

Durant le mois de mai, les opérateurs ont tourné au ralenti, en partie en raison des nombreux jours fériés, mais c’est Orange qui a été le plus actif avec 119 sites supplémentaires. Free se place en 2ème position avec 89 sites 4G déployés. Suit SFR avec 57 nouveaux sites 4G et enfin Bouygues Télécom, dernier avec 31 sites. Le classement global reste le même que le mois précédent.

Le bilan des sites 4G mis en service en métropole s’établit comme suit :

  1. Orange (19 247 sites, +119 en mai);  
  2. SFR (17 731 sites, +57 en mai); 
  3. Bouygues Telecom (17 274 sites, +31 en mai); 
  4. Free Mobile (12 751 sites, +89 en mai).

Cliquez pour agrandir

Focus sur le déploiement 4G de Free

Free Mobile n’a pas été bon élève le mois dernier concernant le nombre de nouveau sites 4G, mais il a cependant été actif concernant le déploiement des antennes 1800 MHz avec 216 antennes supplémentaires activées durant le mois dernier soit 11 966 au total. Il est le 1er opérateur sur le déploiement des ces fréquences. Concernant les antennes 700MHz, Free a déployé 472 nouvelles antennes activées durant le mois dernier pour un total de 5802 et a obtenu 861 nouvelles autorisations, de quoi activer massivement de nouvelles antennes rapidement comme Free Mobile l’a fait depuis 48h (et qui ne sont pas encore comptabilisées dans ces résultats qui s’arrêtent au 31 mai)
 
Le déploiement des fréquences 1800MHz et 700MHz permet de disposer de la 4G+ mais également d’étendre la couverture 4G car ce sont des fréquences plus basses que les 2,6GHz que déployait Free au lancement de la 4G.

Variation au cours du mois de mai
 
 

Déploiement 3G : Un mois de mai faible pour Free

Outre la 4G, Free continue le déploiement de sites 3G, avec seulement 88 sites supplémentaires activés sur le mois de février pour un total de 15264 sites 3G activés.
 
 
 

 

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Free lance une nouvelle mise à jour pour le Server des Freebox Revolution, Mini 4K et Delta

Free a déployé aujourd’hui une mise à jour des servers de ses Freebox Delta, Revolution et Mini 4K, proposant quelques corrections mais également une amélioration notable concernant l’IPV6. 

Voici les améliorations et corrections apportées par la mise à jour 4.0.6 :

Amélioration

  • Firewall IPv6. Désactivé par défaut, en fonction des retours il est possible qu’il soit activé par défaut dans le futur (seulement pour les abonnés qui n’auront pas modifié leur configuration).

Corrections

  • Débits instables sur Freebox Delta en PON 10G
  • réseau LAN inaccessible par le VPN quand l’agrégation 4G est activée

Pour en profiter, il faudra redémarrer le serveur de votre Freebox. 

Découvrez notre tutoriel pour savoir comment paramétrer le nouveau pare-feu IPV6 et pourquoi il est important de l’activer

 

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Free Mobile booste son forfait “complètement toké” à la Réunion avec désormais 50 Go/mois au même prix

 

Près de 2 ans après s’être lancé en grande pompe à la Réunion, Free Mobile gâte de nouveau les habitants de l’île. Son forfait "complétement Toké" se muscle considérablement ce matin. Exit les 25 Go/mois de data, place désormais à 50 Go/mois, toujours au même prix !

Une manière d’anticiper l’arrivée imminente des offres Sosh sur l’île. Free Mobile annonce aujourd’hui enrichir son seul forfait à la Réunion en doublant la data incluse pour un prix inchangé et sans condition de durée. Les nouveaux et anciens abonnés bénéficient désormais de 50 Go/mois pour 9,99€/mois. Pour le reste, la formule reste identique, à savoir appels, SMS, MMS illimités et 25 Go/mois depuis la Métropole, DOM et Europe, toute l’année.

 

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Clin d’oeil : quand Free Mobile se met au mandarin

Clin d’oeil – Depuis le 28 mai dernier, Free Mobile permet aux abonnés à son forfait 4G Illimitée de surfer à outrance en Chine en intégrant cette destination dans l’enveloppe de 25 Go/mois en roaming incluse dans son offre. L’occasion pour l’opérateur de s’essayer au mandarin !

Une première. On le sait, l’opérateur de Xavier Niel enrichit régulièrement la liste de pays inclus en roaming dans son forfait le plus onéreux. A chaque annonce, son communiqué en français accessible sur le site d’Iliad. Mais cette fois, Free Mobile a décidé d’aller plus loin. Conscient du nombre grandissant de Chinois sur le territoire français, l’opérateur a fait le choix de traduire son communiqué en mandarin, afin de toucher les utilisateurs originaires de l’Empire du Milieu, résidant en France et ne maîtrisant pas forcément la langue de Molière. Free est d’ailleurs le seul opérateur à inclure du roaming data depuis ce pays dans un forfait mobile grand public sans engagement à moins de 20€/mois.

 

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Free Mobile a mis un nouveau coup d’accélérateur sur son réseau 4G



Selon nos constations et celles de notre partenaire RNC Mobile nous constatons que Free Mobile a donné un nouveau coup de boost sur sa 4G en activant massivement la fréquence 700 Mhz sur ses antennes depuis hier dans de nombreuses régions de France. 
 
Après le coup de boost de la semaine dernière, Free Mobile a une nouvelle fois activé de très nombreuses antennes 700MHz depuis 48h. Cette activation massive montre une nouvelle fois l’importance de cette fréquence dite "en or" (car elle pénètre plus facilement les bâtiments) pour Free Mobile qui lui permet d’augmenter fortement sa présence en 4G. 
 
Selon nos constatations ainsi que les remontées des utilisateurs RNC Mobile, ce sont plusieurs centaines de nouvelles antennes Free Mobile qui sont maintenant compatibles et émettent en 700 Mhz depuis hier ( le compteur d’importation de RNC Mobile s’arrête à 200 nouvelles antennes, Free ayant fait exploser ce compteur, et on ne peut donc pas vous donner le chiffre exact ). Nous devrions constater très rapidement une augmentation de l’utilisation du réseau propre de l’opérateur. 
 
De plus, cela permet aux smartphones compatibles d’agréger une nouvelle fréquence 4G pour fournir encore plus de débits. 
 
Pour rappel, Free a obtenu en 2015 deux lots de 5 MHz dans la bande de fréquences 700MHz. Ces dernières permettant de couvrir un plus large territoire que les fréquences 2600MHz et 1800MHz que déploie Free actuellement. Pour autant, si les autorisations ont déjà été données, Free Mobile et les autres opérateurs ne pourront pas utiliser ces fréquences tout de suite sur tout le territoire, puisqu’elles étaient occupées par la TNT sur une partie du territoire.
 
A ce jour il reste encore 1 zone en attente d’ouverture pour les opérateurs mobile. Après le 01 juillet 2019 toute la France sera "éligible" à cette fréquence en or. Free Mobile pourra donc finaliser son déploiement et permettre ainsi à l’ensemble de ses abonnés de profiter d’un maximum de 4G. 
 
 
N’oubliez pas, vous pouvez vous aussi participer activement à la communauté RNC Mobile grâce à l’application  Android
 
Découvrez également la carte interactive des antennes et débits chez Free Mobile : https://www.universfreebox.com/map/
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“Bientôt frits par Free”, des riverains se mobilisent pour déplacer in extremis une future antenne-relais de l’opérateur

A Montaner dans le département des Pyrénées-Atlantiques, Free Mobile s’apprête à ériger un nouveau pylône. Réfractaires, des riverains ont créé une association afin de faire entendre leur voix. Objectif, faire déplacer l’antenne d’une centaine de mètres.

Les débuts des travaux commenceront en juillet mais le pylône est déjà au sol sur le site d’implantation au grand dam de riverains opposés au projet. Ces derniers ont récemment apposé une banderole sur l’antenne de 36 mètres qui se lèvera à moins de 100 mètres des premières habitation : " Bientôt frits par Free, non à l’antenne au pied des maisons, lotissement Montaner en colère" peut-on lire sur celle-ci.

 

Photo : France Bleu

Si la mairie a autorisé cette implantation, des habitants ne l’entendent pas de cette oreille. Comme le rapporte France Bleu, ceux-ci ont contacté non seulement Free Mobile et la municipalité mais aussi la préfecture, l’agence de sécurité sanitaire de l’environnement avant de se constituer en association. Conscients de la tardiveté de leur mobilisation, le président de l’association a déclarer préférer "plutôt que d’avoir à porter plainte et se faire indemniser pour dommages visuels et autres", économiser l’argent pour "qu’il nous la déplace, c’est histoire de quelques centaines de mètres de fils électriques enterrés. L’antenne, elle, va y rester longtemps, ça vaut la peine de bien la placer." Le pylône se trouve à la limite de la commune voisine. Reste à savoir si une concertation va prendre place.

 

 

 

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Ca se précise pour la prochaine mise à jour Freebox OS, avec de nouvelles fonctionnalités

La version 4.1 de Freebox OS a été débusquée

Nous vous rapportions récemment qu’un freenaute avait découvert de nouvelles fonctionnalités dans le code d’une version de test de Freebox OS. Ce firmware est estampillé 6.6, un numéro de version un peu fantaisiste alors que la version actuelle est 4.0. Aujourd’hui, il a découvert une version 4.1 de Freebox OS, qui indique donc qu’il s’agira bien de la prochaine version.

Mais au delà de ce numéro, Freebox OS 4.1 intègre dans son code plusieurs nouvelles fonctionnalités. Celui-ci montre qu’il serait possible de créer des machines virtuelles, la possibilité d’activer un pare feu pour l’IPv6 (ce qui avait été annoncé par l’opérateur lors de la convention Free 2019) mais également la possibilité de connecter une antenne externe pour la 4G. Une information qui a été confirmée par un ingénieur proche de Free.

 

 

 

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Interview Univers Freebox : une signature de Free avec TDF et SFR Collectivités est “imaginable d’ici la fin de l’année” selon le président d’InfraNum

 

Calendrier prévisionnel du déploiement de la fibre optique en France, solutions alternatives pour desservir les dernières zones du territoire en très haut débit, financement et situation de Free. À l’occasion d’une interview avec Étienne Dugas, président d’InfraNum, fédération regroupant les principaux acteurs du très haut débit en France, Univers Freebox fait sur le point sur le déploiement du très haut débit en France.

Univers Freebox : L’Internet très haut débit via la FTTH (fibre jusqu’à l’abonné) concerne les particuliers à l’heure de la dématérialisation des services de l’administration et des contenus. Avez-vous d’autres exemples des bénéfices de cette hausse des débits, des exemples auxquels on ne penserait pas spontanément ?

Étienne Dugas : Bien sûr. Nous sommes à l’aube d’une approche radicalement nouvelle en matière de gestion et d’information sur nos territoires. S’il y a quelques exemples concrets et remarquables de smart territoires, le potentiel d’applications et d’usages est énorme, et je présume que nous ne sommes pas au bout de nos surprises…

UF : En parlant de hausse des débits, a-t-on une grosse marge de progression pour les 5 ou 10 années à venir ?

Oui, car la capacité de la fibre étant quasiment infinie, chaque longueur d’onde, elles-mêmes déclinées en très grand nombre, peut sur une même fibre véhiculer des débits colossaux. En débit réel, la capacité du réseau dépend au final des équipements de terminaison. Ceux-ci progressent technologiquement tous les jours.

UF : Toujours à propos de débits, Free a été le premier à annoncer de la fibre 10 Gbit/s avec sa Freebox Delta lancée fin 2018. Pensez-vous que les concurrents vont lui emboîter le pas rapidement ?

Il est certain que les débits vont continuer à augmenter, non seulement parce que les usagers vont consommer de plus en plus d’applications et parce que les applications vont en consommer de plus en plus. Ce n’est donc pas une question de capacité, mais de marketing des offres.

UF : 10 Gbit/s, c’est un beau chiffre en termes de communication. Mais quels usages pour un tel débit à l’échelle d’un foyer ?

Quand un foyer dispose de plusieurs équipements et que chacun de ses membres veut consommer un Game Of Thrones, un dessin animé et assurer une conversation Skype/Facetime dans de bonnes conditions, et en même temps, on arrive vite à 10 Gbit/s. Demain, la 4K nécessitera des débits plus importants. Rappelons que c’est la vidéo qui consomme la bande passante.

UF : Selon les prévisions du secteur, 80 % des foyers français auront accès à la fibre optique en 2022. Où en est le calendrier ? 

La filière est au rendez-vous du plan France Très Haut Débit. Il a fallu quelques années pour qu’elle s’industrialise, mais nous y sommes. À fin 2018, nous avions construit 37 % des prises prévisionnées à terme. En 2022, nous sommes désormais certains que nous aurons atteint collectivement l’objectif de plus de 80 % des locaux fibrés dans notre pays. 

UF : Combien de lignes FTTH ont été construites aujourd’hui ? Combien devront être construites d’ici 2022 et à quel rythme ?

En 2018, nous avons construit 3,2 millions de prises pour un cumul en fin d’année à 13,6 millions de prises. Le cap des 4 millions de prises FTTH produites par an devrait être franchi cette année (progression de 2,6 à 4,3 millions en 2 ans). En ce moment, la filière construit 15 000 prises par jour ouvré. C’est colossal.

UF : Pouvez-vous nous en dire plus sur le chemin qui restera à parcourir pour atteindre les 100 % ? Quels freins avez-vous identifiés qui pourraient empêcher les opérateurs d’atteindre cet objectif ?

Tout d’abord, il faut reconnaître que la volonté du gouvernement est réelle et s’est traduite dans les faits par une avancée majeure avec l’adoption de la loi ELAN. Celle-ci permet de traiter la majeure partie des freins au déploiement qui existaient auparavant (lourdeurs administratives, contraintes de copropriétés, etc.). 

Beaucoup de chemin parcouru également dans notre croisade pour faire connaître les métiers de la filière et aider les industriels à recruter massivement les compétences dont ils ont besoin pour tenir les objectifs. Si 2019 doit être une année record avec 6 400 nouveaux collaborateurs à intégrer, soit 2,5 fois plus que l’an dernier, les prévisions sont optimistes avec des taux de remplissage dans les centres de formation encore jamais égalés.

Le 3e frein majeur, mais dont l’issue est moins avancée que pour les deux précédents, est celui du financement du « reste à faire » après 2022. Compte-tenu des dernières signatures de RIP et dans l’hypothèse où toutes les demandes AMEL actuelles trouvent une réponse favorable, le nombre de prises à connecter en THD au-delà de 2022 est estimé à 6,4 millions. Parmi elles, au moins 3 n’ont pas encore trouvé de financement. Ces prises, les plus difficiles à raccorder, pourrait coûter 5,715 milliards d’euros, dont 800 millions de fonds d’État. Sachant de surcroît que les déploiements ne s’arrêteront pas à cette date (une densification est à prévoir pour répondre aux nouvelles implantations), InfraNum et l’Avicca ne cessent d’appeler à une réouverture prioritaire du guichet de financement des RIP.

UF : Il a récemment été évoqué la nécessité d’une enveloppe supplémentaire de 800 millions d’euros pour déployer les dernières prises (les 3 millions les plus complexes et les plus coûteuses). Comment expliquer le coût inférieur aux 1,2 à 1,5 milliard estimés précédemment ?

Effectivement, depuis les premières estimations gouvernementales réalisées à l’époque par le ministre Jacques Mézard, les données ont changé. L’introduction du dispositif AMEL permet de reporter une partie de l’effort de financement initial par les opérateurs privés, avec néanmoins une perte de propriété du réseau pour les collectivités locales ayant fait ce choix. Et dans le même temps, l’industrialisation du déploiement a naturellement généré des économies.

UF : D’ailleurs, quelles solutions existent-ils pour les foyers les plus compliquées à desservir ?

D’après nos estimations, au-delà de 2022, 2,2 millions de foyers auront besoin de mix technologique. Seuls le THD radio et le satellite permettront de leur apporter du très haut débit.

UF : Pensez-vous que les réseaux THD radio, pour laquelle l’ARCEP a récemment lancé une consultation publique, en vue d’identifier les projets bien avancés et de prolonger son guichet, pourrait suffire à compléter la technologie fibre optique ?

Oui, mais la prolongation du guichet ne se fera que pour les collectivités qui auront un projet bien avancé, sachant que l’Arcep a confirmé avoir l’intention de clôturer le dépôt des dossiers AMEL au 15 juin, c’est demain.

UF : Au regard de la situation actuelle et des prévisions, peut-on encore dire que la France est en retard en matière d’Internet très haut débit ?

La France est le pays qui déploie actuellement, ramené à sa population, le plus de prises au monde. Nous serons en 2025 le pays le plus équipé du monde, exception faite des cités états bien entendu.

Cette expertise développée collectivement et par toute une filière doit être mise au service d’autres déploiements nationaux. Cela permettra également de pérenniser notre filière. C’est un enjeu pour lequel InfraNum déploie beaucoup d’énergie et entend s’appuyer sur l’État et l’outil Comité Stratégique de Filière (CSF).

UF : Free fait-il, selon vous, partie des bons élèves en matière de déploiement commercialisation du très haut débit ?

Free est commercialement très efficace dans son arrivée sur les RIP parce qu’il sait dédier les ressources nécessaires, directement sur le terrain et avec la bonne approche humaine (souplesse et forte attention portée aux clients, pour les prises de rdv par exemple…).

UF : Free n’a pas encore signé avec les opérateurs d’infrastructures comme par exemple TDF et SFR Collectivités pour proposer ses offres fibre optique. Quand pensez-vous qu’un accord pourrait être signé ?

Je ne vois pas pourquoi ça ne se ferait pas. Et la fin de l’année me paraît imaginable.

UF : Une question enfin que peuvent se poser les abonnés : comment expliquer le délai entre la signature de Free avec un opérateur d’infrastructures et son arrivée au compte-gouttes sur ses RIP ? Est-ce pareil avec les autres opérateurs ?

Tous les opérateurs sont confrontés aux mêmes délais. La signature ne vaut pas mise en place des process. Elle indique que les conditions d’interfaçage des systèmes d’Information sont techniquement faisables et en cours d’installation. Toutefois, reste à mettre "la machine en route", et à assurer le marketing qui en découle.

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Freebox Delta : l’arrivée d’un nouveau module, avec antenne 4G, semble se confirmer

Bientôt une mini antennes 4G à connecter à la Freebox Delta ? 

Nous vous rapportions récemment qu’un freenaute avait découvert de nouvelles fonctionnalités dans le code d’une version de test de Freebox OS. Ce nouveau firmware, qui pourrait être déployé prochainement, permettrait de créer des machines virtuelles, la possibilité d’activer un pare feu pour l’IPv6 (ce qui avait été annoncé par l’opérateur lors de la convention Free 2019) mais également la possibilité de connecter une antenne externe pour la 4G.

Et ce dernier point qui semble être confirmé. En effet, Xavier_Laff, ingénieur logiciel et proche de Free (il avait notamment révélé le nom de la "Freebox One" avant sa sortie et certaines caractéristiques des nouvelles box de l’opérateur, des informations qui se sont révélées exactes) indique qu’un module pour la Freebox Delta va arriver avec une/des antennes externe(s) pour la 4G. Reste à savoir si ce seront les futures femtocells dont a parlé Free lors de la convention 2019 ou si cela permettra d’améliorer l’agrégation 4G + xDSL

 

 

 

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