Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs…
16 octobre 2008 : plus de chaînes moins gourmandes sur la Freebox
Des chaînes en “bas débit”, en veux tu en voilà ! Si les premières chaînes TV encodées en MPEG-4, permettant une meilleure compression pour moins de débit nécessaire à la diffusion, sont arrivées sur la Freebox en 2007, Free en a rajouté une couche l’année suivante avec 14 chaînes supplémentaires.
32 chaînes en tout, parmi lesquelles RTL 9, la chaîne Mangas, Action, XXL, Ciné Polar… étaient ainsi visionnables sans trop consommer de débit, à une époque où il était bien moindre.
Il y a encore du chemin à faire avant les chaînes 4K ou 3D tout de même !
18 octobre 1996 : la France passe aux numéros téléphoniques à 10 chiffres
Dernière étape d’une longue histoire de télécommunications en France ! Depuis le 18 octobre 1996, les numéros de téléphone comportent désormais dix chiffres. Un long chemin qui a commencé avec 5 chiffres en 1896, puis passé par une lettre pour le numéro de central puis deux fois deux chiffres… En 1928, chaque abonné pouvait composer lui-même sur le cadran les trois premières lettres du nom de central puis deux fois deux chiffres. Les numéros intégralement numériques n’arriveront qu’en 1963 !
“Avec une croissance des besoins de plus d’un million de numéros par an, le plan de numérotation à huit chiffres approchait de ses limites dans certaines régions” , affirmait alors France Télécom pour expliquer le plan de numérotation à dix chiffres.
18 octobre 2011 : YouTube débarque sur la Freebox Révolution
Salut YouTube ! La première plateforme de streaming débarquait sur vos écrans en 2011, directement sur la Freebox Révolution et gratuitement. Un joli ajout, même si la saisie sur télécommande pouvait toujours s’avérer une galère (ce qui n’a pas tellement changé aujourd’hui…), qui permettait ainsi aux abonnés de retrouver l’entièreté du contenu proposé sur la plateforme.
20 octobre 2004 : la Freebox passe à l’ADSL2+ gratuitement
Une première en Europe ; Free mettait à disposition l’ADSL 2+ pour ses abonnés Freebox éligibles. Cette nouvelle norme permettait l’accès à Internet très haut débit (à l’époque), avec 15 Mbit/s en download et 1 Mbit/s en upload, sans changement de prix.
Au commencement, seules quelques zones étaient concernées du fait de la nécessité d’équiper les NRA en conséquence, avec parmi elles évidemment Paris et l’Île de France, Strasbourg, Lyon et ses environs…
20 octobre 2008 : la Bbox vient empiéter sur les plates-bandes de Free
Tada qui voilà ? C’est Bouygues Telecom ! ♫ L’opérateur a lancé il y a maintenant 15 ans sa première offre triple-play, avec un nom qui sonne bien : la Bbox. Trois offres étaient proposées à l’époque, dont l’une au même prix de la Freebox (29.90€/mois). Autre nouveauté que Bouygues Telecom mettait en avant : il était le premier opérateur à intégrer des heures de communications vers les mobiles, tous opérateurs 24H/24 et 7j/7. Pour en bénéficier, il fallait opter pour l’offre à 39.90€ par mois.
20 octobre 2006 : Iliad/Free rachète le premier opérateur de fibre
Une grosse acquisition à l’époque, la maison-mère de Free annonçait un accord signé pour racheter Citéfibre. En 2006, il s’agissait du premier opérateur FTTH, avec 3000 kilomètres de fibre, 1400 foyers raccordables à Paris et 500 clients. Pour reposer le contexte : il y a 17 ans, la fibre était bien moins démocratisée qu’aujourd’hui.
20 octobre 2020 : Salto est né !
Le 20 octobre 2020 était lancé le “Netflix français”, un projet de longue date et assez ambitieux qui avait donc écopé de ce surnom assez difficile à porter. Le service de SVOD de TF1, M6 et France Télévisions se lance dans le grand bain et espèrait trouver sa place en se démarquant de Netflix et consorts avec 10 000 heures de programmes disponibles lors du lancement, mais aussi via l’accès à une vingtaine de chaînes TV en live. Le service a cependant disparu depuis, faute de succès.