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En marge de la présentation des chiffres d’Orange et de Bouygues Telecom, le mois dernier, les patrons des deux opérateurs n’ont pas caché leur pessimisme, D’abord Martin Bouygues assurant avoir « aucune discussion avec d’autres opérateurs » et n’avoir été contacté « par aucun d’entre eux ». Puis Stéphane Richard d’ajouter que " le niveau d’espoir que la consolidation se fasse en France a baissé, c’est regrettable mais c’est incontestable."

Lors d’une audition placée, mercredi, sous le signe du New Deal, Maxime Lombardini, Président du conseil d’administration d’Iliad en a profité pour partager son point de vue sur la consolidation devant la commission des affaires économiques.

"Au sujet de la consolidation, je pense qu’il y a une réponse dans la régulation. Si l’attribution des fréquences 5G est faite de manière équilibrée et raisonnable, quatre opérateur peuvent vivre durablement, on est aujourd’hui tous rentables, on investit tous, on a tous des dynamiques commerciales positives. Il y a aussi la régulation de la fibre, l’opérateur historique est structurellement plus puissant que les autres, il est normal qu’il y ait une régulation. Après le degré de régulation fait que les autres opérateurs arrivent à tenir le choc concurrentiel ou pas. Je pense que la réponse à la question 3 ou 4 opérateurs est qu’il faudrait que l’un soit vendeur et ce n’est pas le cas" a-t-il  déclaré. Et d’ajouter que le regard porté par la régulation pour que chacun puisse continuer son développement, est déterminant.

S’agissant de l’investissement, Maxime Lombardini a tenu à rappeler que sur l’économie du secteur, "on va vu pas des statistiques ces derniers temps sur le pouvoir d’achat, les télécoms sont le seul secteur où les prix ont baissé, et dans le même temps les investissements ont augmenté de plus de 50%, donc on est à un niveau très élevé, n’oublions pas que l’on a le New Deal mais aussi le déploiement de la fibre qui va très vite qui coûte très cher, c’est un bon choix pour le pays."  Free  et certains concurrents réinvestissent la quasi-totalité de la trésorerie qu’ils dégagent par l’activité, "voir plus on s’endette. On donne tout ce que l’on a", a-t-il conclu.

Cette nouvelle chaîne est disponible sur myCanal (y compris sur la version Android TV de la Freebox Mini 4K) et également sur le téléviseur via "Canal à la demande" (depuis Freebox Replay ou depuis l’univers Canal). Si cette chaîne est proposée sans surcoût, elle n’est disponible que pour les détenteurs d’une formule incluant les chaînes CINE+ (pack CINE-SERIES, formule L’INTÉGRALE…).

Deux annonces diffusées à outrance à la fin des écrans publicitaires des chaînes d’Altice, en l’espace de deux jours, entre menaces de coupure de signal pour les abonnés Freebox et volonté de mettre la pression pour le faire passer à la caisse en prenant à témoin les téléspectateurs, c’en est trop pour l’opérateur de Xavier Niel qui s’est plaint hier auprès du CSA d’être "maltraité" à l’antenne de BFM TV, révèle la Lettre A.

Plus précisément, Free a dénoncé la partialité de la première chaîne française d’info en continu. Plusieurs présentateurs mais aussi un chroniqueur économique ont traité et décortiqué le litige, mais "à chaque fois, seul le point de vue de BFM TV était donné, et pas celui de Free", rapporte le quotidien numérique. Un traitement qui pourrait faire entorse à "l’indépendance de l’information, notamment à l’égard de l’intérêt des actionnaires", inscrite dans la convention de la chaîne. La rédaction aurait par ailleurs reçu des directives de la direction du pôle média d’Altice France; comme ne pas utiliser le mot coupure et mais aussi faire mention d’Altice et non pas de SFR. Pourtant il est écrit noir sur blanc dans la charte déontologique de BFM TV que "la rédaction n’accepte de directives rédactionnelles que des responsables de la chaîne et de la rédaction". Reste à connaître la position du CSA qui a proposé à Altice et Free une médiation.

Plusieurs mois après le lancement de la Freebox Delta, l’équipe de Free travaillant sur la partie "maison connectée", soit la domotique, continue de s’agrandir. L’opérateur recherche en effet un(e) ingénieur(e) R&D Électronique pour rejoindre son équipe Smart Home. Devant avoir une expérience significative en tant qu’ingénieur électronique, il sera « en charge de concevoir les schémas électroniques et de réaliser le routage des cartes des objets connectés ».

Les missions du poste :
– Concevoir des circuits électroniques d’objets connectés et réaliser des cartes
– Générer des dossiers de production
– Tester et valider des prototypes
– Collaborer avec les laboratoires de certification

Les connaissances demandées
– Routage de circuits radio et d’antennes
– Tests et mesures RF
– Électronique de puissance
– Bonne maîtrise de l’anglais

Le poste est basé au sein du siège d’Iliad, dans le 8e arrondissement de Paris. Retrouvez toutes les infos sur le site WelcomeToTheJungle.

Rappelons qu’une autre annonce avait été publiée fin février pour des recrutements. Elle concernait des postes de développeur et un poste d’ingénieur Hardware.

C’est officiel, Free peut désormais se targuer d’être le 1er opérateur commercial d’envergure nationale à proposer son offre Fibre sur ce RIP déployé depuis 2013 par Vannes agglo sur l’intercommunalité Golfe du Morbihan . Celui-cil couvre plus de 11 200 logements, tous éligibles dorénavant à l’offre de Free, répartis sur 18 communes. Autre bonne nouvelle, les offres de Free sont également déjà accessibles sur les logements déployés par Orange sur la zone AMII co-financée et représentant 27 000 logements sur l’agglomération. "En couvrant dès aujourd’hui au total 38 000 foyers sur l’agglomération vannetaise, Free est l’opérateur qui rend la Fibre accessible au plus grand nombre de foyers de l’agglomération, avec une offre Fibre Freebox à partir de 14,99€/mois", se félicite ce matin l’opérateur de Xavier Niel.

Il s’agit de la 1ère délégation de service public que Free met en œuvre avec Altitude Infrastructure dans le cadre du contrat de déploiement signé en juin 2018. L’accord national signé avec l’opérateur d’infrastructure "permettra à Free de commercialiser son offre fibre de manière progressive dans les prochains mois sur ces territoires – situés pour l’essentiel en zones peu denses – à commencer par le réseau de la Région Grand Est", indique un communiqué.

A noter que les abonnés Freebox ADSL éligibles à l’offre Fibre seront contactés par Free pour leur proposer la migration avec l’intervention d’un technicien à leur domicile. Free confirme ainsi son engagement en faveur du déploiement de la Fibre sur tout le territoire et sa volonté d’être présent sur les RIP.

Voici la liste des communes déployées par Rev@ où l’offre Fibre de Free est disponible : 

L’application Freebox, ex-Freebox Compagnon, se met à jour sous Android. Les notes de version sont succinctes, évoquant simplement la correction d’un « crash dans la section "Machines en réseau » et des « correction diverses »

Rappelons que l’application, disponible sur smartphone et tablette, permet de consulter l’état de votre Freebox, de consulter le journal des appels téléphoniques, de suivre et gérer les téléchargements, de copier les photos et vidéos sur le disque dur de votre Freebox Server, de gérer le contrôle parental, de gérer les enregistrements sur votre Freebox ou encore de gérer le système d’alarme. L’accès aux fonctionnalités se fait en Wi-Fi ou à distance en 3G.

Toujours concernant l’application Freebox, la version bêta proposée sur iOS via TestFlight a récemment été mise à jour. Les améliorations et corrections concernaient les parties Freebox et Télévision.

Le régulateur a jugé bon d’intervenir à l’heure où le bras de fer continue entre Altice et Free. Si le groupe de Patrick Drahi assure réclamer depuis 9 mois une plus juste rémunération pour la diffusion de ses chaînes (BFM TV et Business, RMC Découverte, Story), celui de Xavier Niel dénonce pour sa part "une rupture abusive de contrat" et le promet, "les négociations n’ont jamais commencé". Altice est alors monté au créneau mardi en menaçant son rival de retirer ses chaînes des Freebox ainsi que les services de replay associés.

En réaction, le CSA s’est dit hier "attentif au litige commercial qui oppose depuis quelques jours NextRadioTV et Free, et soucieux de l’intérêt des publics". Avant de proposer aux deux parties " de les recevoir pour contribuer au déblocage de la situation", à condition que ceux-ci prennent "les dispositions nécessaires pour permettre la reprise du dialogue". Car le temps presse, l’accord de diffusion les liant prendra fin le 20 mars. Altice demande entre 5 et 6 millions d’euros à Free, des sommes jugées "trop élevées" par l’opérateur mais aussi par la concurrence.

Source : AFP

A rien pour le moment

— Clément Courselle (@ccourselle) 8 mars 2019